Bon, c'est vrai, en matière de plantes, mes préférences vont  plutôt  à celles qui poussent en pleine terre, dans le jardin. Cependant, il en est d'autres dont je m'occupe avec autant d'attention -et d'amour aussi-, ce sont celles qui passent presque toute leur vie à la maison en raison de leur fragilité ou de leur frilosité. Je parle des plantes dites "exotiques" et je voudrais vous présenter les miennes...


Voici le Bilbergia Nutans en fleurs au mois d'avril dernier. La grosse touffe de feuillage n'offre pas spécialement un grand intérêt, par contre j'adore les inflorescences si originales et vivement colorées :














Les orchidées, que j'admire énormément pour leur beauté qui me semble parfaite, ne me paraissaient pas être des plantes pour moi. Enfin, je les jugeais trop fragiles et trop compliquées à entretenir. Jusqu'à ce que l'on m'offre celle -ci, ce beau Phalaenopsis, qui vient d'achever une floraison d'un semestre. Magnifique cadeau ! Et qui n'a nécessité qu'un peu d'engrais spécifique de temps à autre...




En juillet, les deux hampes florales portaient encore plusieurs fleurons et quelques boutons mais aujourd'hui, il ne reste plus qu'une fleur : cette fois, c'est bien la fin... Peut-être cette généreuse orchidée voudra-t-elle refleurir l'année prochaine, du moins je l'espère !














Pour finir, une fleur d'Hibiscus. Rien d'extraordinaire sans doute, sauf qu'elle s'épanouit sur une plante de 30 cm de heuteur et âgée d'au moins 25 ans... Les fleurs, elles, ne s'occupent pas de l'importance de la plante qui les portent, elles conservent une taille normale. Cet Hibiscus passe l'été dans le jardin mais préfère séjourner au chaud l'hiver.

Le temps passe tellement vite que je ne me suis pas aperçue que je n'ai pratiquement pas fait de bouquet depuis deux mois. Curieusement, ce désir s'atténue en été et maintenant que voici s'approcher l'automne, il revient tout naturellement. Voici donc ce que je viens de rapporter du jardin :












Anémones du Japon, Fruits et fleurs de Montbretias, Coeurs d'Echinacéa












Une branche de Bryone découverte dans le jardin tout à l'heure, m'a incitée à réaliser cette nouvelle composition dans un vase vertical : quelques roses Claude Monet et des feuilles de pivoine complètent le bouquet....

























Vue rapprochée sur le haut du bouquet







Tailler une haie libre n'est pas une mince affaire, surtout si elle est envahie par une grande liane telle que la Passiflore, mais puisqu'il faut couper autant conserver quelques éléments qui peuvent servir, alors voici ce que j'ai pu en tirer...




Fleurs et fruits de Passiflore, feuilles de pivoines, et quelques branches sèches

 

 

 

Là j'ai tenté de donner une impulsion aux deux éléments, masculin (la branche) et féminin (la fleur) pouvant donner l'impression qu'ils exécutent une danse.... Valse ou tango, pourquoi pas !


















La surprise de ce début d'automne est la floraison de bulbes que je croyais avoir perdu depuis 5 ans ! Des Amaryllis Belladonna que j'avais dû déplacer et qui m'ont fait la tête en refusant obstinément de refleurir, se sont enfin décidés cette année.. J'adore ces fleurs délicates et parfumées (senteur d'agrumes peut-être) et je ne résiste pas à la tentation d'en sacrifier deux tiges pour ce bouquet en vannerie de bambou... que je vous offre avec plaisir.

Lorsque le jardin commence à perdre un peu  de son intérêt, les hortensias sont là pour sauver la situation par leurs teintes changeantes de fin d'été :

 




























































Les "dessous" d'Ayesha....

Cette visite, qui va s'achever par une toute nouvelle création, le jardin d'inspiration japonaise, se poursuit au préalable par une petite incursion en pays méditerranéen....

Ici, un habile mélange de palmiers, phormiums, oliviers, etc, crée d'emblée un tel dépaysement que l'on se sent tout de suite transporté ailleurs.... en tout cas bien loin des jardins anglais admirés une heure avant !

 

Et puisque qu'on est en voyage, poursuivons par le Japon.... sans quitter la Bretagne !

 

 

 

 

 

 

De cette jolie pagode, on domine le jardin :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 



         
                                                                                                                                                                                                                        





























 



























Le jardin zen, la mer, invite à la méditation et nous conduit vers un Bouddha paisible qui veille au bord du torrent de graviers et de galets...


 



































Plus loin, une lanterne surplombe un petit plan d'eau....



 



































Pour conclure, ce jardin, dont la personnalité ne demande qu'à s'affirmer, méritera une nouvelle visite ultérieurement...

A une vingtaine de Kilomètres de l'Estuaire de la Loire, Le Croisic est situé sur le littoral à l'extrêmité de la presqu'ile guérandaise. Sa côte sud, particulièrement rocheuse, s'appelle la Côte sauvage. Au nord, la zone humide du Traict, écologiquement très riche, permet le passage de la mer vers le port du Croisic et les marais salants de Batz sur mer et Guérande.
Je vous propose quelques vues réalisées au cours d'une promenade le long de cette zone par une calme soirée de fin d'été....

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 Le Traict : au centre la criée et le port de pêche


























La passerelle permettant de se promener le long du Traict











                                      



Au fond la jetée du Trehic ponctuant le passage vers l'océan....






Une aigrette  à la pêche













Un jeune Goëland argenté patiente sur le ponton, dans l'attente d'un éventuel repas....

 

































... tandis que l'un de ses congénères prend la pose devant l'objectif :
























Au-dessus de nous, d'autres oiseaux de mer exécutent de magnifiques arabesques sur fond de ciel bleu :

"Les papillons ce sont des billets d'amour que s'envoient les fleurs"....
Jolie citation de Jules Renard qui, sait-on jamais, est peut-être vraie !

En tout cas ce petit papillon n'a pas hésité à visiter le Caryopteris puis aussitôt après les Anémones du Japon, mais j'ignore s'il a transmis un message...

 

Le Paon du Jour, lui, s'est contenté des Sedums Spectabile qu'il semblait affectionner particulièrement :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Sur les rêves des fleurs
J'interrogerai les papillons
Même s'ils ne savent pas parler...


          Haïku de REIKAN