• Parmi toutes les vivaces qui peuplent le jardin, il est un genre que j'apprécie particulièrement, ce sont les Hellebores. J'aime leurs corolles aux teintes délicates, que l'on croirait fragiles alors qu'il n'en est rien. En effet,  les Hellebores sont rustiques jusqu'à -15°.  Un bon point donc pour ces fleurs qui s'épanouissent en hiver pour de longues semaines... De plus, elles se ressèment spontanément si on laisse les graines se former. Par contre les hybridations sont fréquentes et si l'on veut les éviter il faut diviser les plantes pour les multiplier.... Ce que personnellement, je ne fais pas !

     

    Lutin-aux-hellebores--25-02-10-022.jpg

     

    Cela ne me gène pas vraiment car parmi les quatre espèces que je possède, une seule a tendance à s'hybrider... d'ailleurs je ne me souviens plus vraiment de la teinte initiale. J'ai donc maintenant des plantes dont les coloris vont du rose pâle au rouge pourpre foncé.

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    Ce pied est issu d'un semis spontané....

















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    Ces hellebores ne sont pas issues du même pied et ne sont pas non plus de même espèce, mais elles ont l'air d'apprécier la cohabitation...

    Voici maintenant la touffe en boutons de l'Hellebore Picotee, un peu plus tardive que l'an passé.  

    Hellebore Pecotee- boutons- 25-02-10 019

    A présent, quelques clichés de mes Roses de Noël dont je me demande toujours pourquoi elles fleurissent de préférence en février ! Je viens peut-être de trouver la réponse sur internet : pour que l'hellebore niger puisse fleurir à Noël il faudrait un grand nombre de nuits à moins de 10° entre le 15 août et le 15 septembre, ce qui n'est probablement pas le cas ici...


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    J'aimerais bien utiliser ces jolies fleurs dans des compositions, mais leur queue très courte ne facilite pas les choses, je me contente donc de les admirer au passage...




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  • Un nom bien savant et qui ne dit pas grand-chose à première vue pour cette jolie fleur blanche annonciatrice de la fin d'hiver. Si je dis "Perce-neige", pas de souci, chacun sait de quoi il s'agit...

    De neige point, mais le froid ayant sans doute ralenti les ardeurs de ces petites bulbeuses, elles émergent à peine d'un sol qui a gelé, même couvert de mulch broyé.

    Je ne saurais préciser la variété exacte de ces fleurs qui poussent au jardin : peut-être des Galanthus "Atkinsii", mais je n'en suis pas sûre... Peu importe d'ailleurs, l'essentiel est de les voir apparaitre infailliblement chaque fin d'hiver et je les attends toujours avec impatience !




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    Les perce-neige ci-dessous, plus épanouies, permettent de distinguer les taches vertes situées à la pointe des pétales internes de la corolle. Je pense que toutes les variétés n'en sont pas forcément pourvues.



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  • Au centre historique de la Ville d'Angers, se trouve un imposant  immeuble à pans-de- bois de cinq étages, parfaitement conservé et restauré.

    Cette maison dite aussi à "colombages", et qui fut construite en 1491 d'après une datation récente, représente un fort bel exemple d'architecture médiévale parvenu jusqu'à nous...

    Quelques précisions sur cette technique de construction : les maisons à "ossature bois" pour utiliser un terme qui  nous est familier, sont constituées de deux éléments principaux. A la structure de bois (poteaux, poutres, sablières, etc.) s'ajoute le "hourdage" en briques crues, plâtre ou torchis qui remplit les vides et permet de rigidifier les murs.
    Cette manière de construire fut en usage dans notre pays dès le Haut Moyen-Age jusqu'au 19e siècle. Cependant, les façades se sont souvent vues enduites à partir du 17e siècle, afin qu'elles aient un aspect plus moderne ou plus riche !

    La façade de la Maison d'Adam, aux nombreuse poutres sculptées de motifs profanes ou religieux, parmi lesquels on peut admirer un centaure, des musiciens, un couple d'amoureux et autres personnages, figure parmi les plus beaux ouvrages de charpenterie du Moyen-age.


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    Sous la tourelle d'angle en surplomb, se dresse un "arbre de vie" qui fut jusqu'à la Révolution, parait-il, encadré par des représentations d'Adam et Eve. D'où l'appellation de cet édifice, "la Maison d'Adam et Eve",  connue dès les 17e et 18e siècles.


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    Depuis 1990, cet immeuble abrite la Maison des Artisans d'Angers où il est possible d'admirer, voire d'acquérir, de nombreuses oeuvres d'artistes de la région.

    La photo ci-après permet de voir à quel point les artistes de l'époque avaient le souci du décor et du détail puisque le moindre poteau est habillé de torsades, et ce très certainement à la demande du riche propriétaire :


                                                                                                              

     

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    Si les tonalités de gris et beige dominent aujourd'hui,  il faut essayer d'imaginer la même maison nouvellement construite,  ornée de couleurs vives.....

    A propos de détails, voici quelques gros plans sur les personnages, imaginaires ou non, qui ont traversé les siècles, pour notre plus grand plaisir :


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  •  

    He oui, je sais, c'est l'hiver, diront certains et pas de quoi fouetter un chat....  Sauf qu'ici, en Loire-Atlantique,  on n'a pas trop l'habitude d'avoir trois centimètres de neige en un quart d'heure. Heureusement que cela n'a pas duré plus longtemps sinon on faisait concurrence à la Normandie ou les zones de montagne....  Bref, bravant courageusement un "blizzard" venu de l'Est, je suis allée tout de même rassurer mes petites fleurs pour leur annoncer que le printemps n'était plus très loin. Frigorifiées comme elles étaient, je ne sais pas si elles m'ont crue !...


    Neige--11-02-2010-004.jpg


    Contrairement à ce que l'on pourrait croire, les primevères et les hellebores sont des valeurs sûres face aux rigueurs de l'hiver. A consommer donc sans modération !


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    Le Fatsia japonica, ou Aralia, que je prenais au départ pour une plante d'intérieur supporte en fait vaillamment la neige et des températures négatives, du moins jusqu'à un certain point... car la plante meurt à -20° C et les parties aériennes gèlent à - 15° C.



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    En attendant des jours meilleurs, bonne soirée à tous, au coin du feu...








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  • Comme d'habitude, je profite des élagages effectués dans le jardin pour conserver quelques branches. Aujourd'hui, il s'agit du noisetier qui avait grand besoin d'être raffraichi... Pour les fleurs, des Amaryllis,  je les ai trouvés au marché où mon fleuriste préféré propose toujours des végétaux de première fraicheur. Enfin, quelques branches de Mahonia japonica complète cette composition que je dédie à un ami japonais trop tôt disparu...



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    Heika--8-02-2010-002.jpgLa même composition, une fois l'Amaryllis ouvert et la photo prise à la lumière du jour :























    Un autre bouquet, dans un vase plus contemporain, avec du Saule tortueux, trois feuilles d'Aspidistra et trois Gerberas :

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  • Par un clair matin de fin juillet, le désir nous prit de découvrir la façade maritime de Roscoff. Certes, il était facile de prendre la navette pour  l'Ile de Batz, mais faire des photos sur un bateau qui bouge...
    Bref, comme à Roscoff il existe deux embarcadères, l'un pour marée haute et l'autre pour marée basse, le mieux était de choisir le second qui se situe à près d'un kilomètre de la côte, ce qui devait nous donner assez de recul. L'effet est garanti, surtout lorsque la mer est haute, et presque impressionnant lorsque l'on arrive au bout de cette jetée qui plonge dans les vagues....  Mais devant tout ce bleu, je n'ai pas résisté au plaisir de "mitrailler" , oubliant un peu mon appréhension !


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     Le joli clocher Renaissance à lanternons  que l'on aperçoit, appartient à l'église gothique Notre-Dame de Croas-Batz. Ce clocher est un l'un des plus beaux du Finistère.                                                                                                     

     

                                                                                                                                                                                                 


                                                                                                                                                                                                           
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    A vingt minutes en bateau on atteint l'Ile de Batz. Elle est située à l'arrière plan sur cette photo :

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    Roscoff possède de nombreux atouts : outre son port de pêche crabier très actif , un port en eau profonde permet l'accostage des brittany-ferries assurant la liaison avec l'Irlande et l'Angleterre. Un centre de thalassothérapie et un laboratoire de recherches océanographiques et biologiques figurent parmi les importantes activités de cette petite cité touristique de 3700 habitants. Non sans oublier sa vocation agricole : les oignons rosés de Roscoff sont très prisés des connnaisseurs et excellents pour la santé.


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    Un port de plaisance doit être construit en 2010 mais déjà de nombreuses embarcations mouillent devant Roscoff  tout l'été...

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    J'espère avoir su vous faire partager le plaisir ressenti au cours de cette promenade estivale et qui sait, vous avoir donné envie de séjourner dans cette attachante ville côtière de la Manche...

    Bonne fin de semaine à tous.

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