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Un peu de neige hier et du brouillard givrant ce matin, il n'en faut pas plus pour donner envie de capter quelques images agréables et se faire plaisir. Je vous en envoie quelques-unes....
Là, les araignées ont déserté, et on les comprends !!
Voici la libellule-perchoir de rouge-gorge, mais vu la froidure, il ne s'est pas montré aujourd'hui...
Quant aux fleurs, on les dirait trempées dans du sucre cristallisé, prêtes à être dégustées :
Pour la dégustation, les framboises, c'est mieux ! Sauf que celles-ci n'auront pas eu le temps de mûrir à point....
Bon ! Couvrez-vous bien car il parait que cela va durer.... un certain temps !
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Un nouvel article consacré aux serres du Jardin des Plantes de Paris, et cette fois-ci concernant les zones désertiques de la planète.
Là on découvre à quel point les plantes ont su s'adapter à ces milieux inhospitaliers et peu propices à la vie : pluies rarissimes, soleil de plomb y règnent en maîtres...
Et pourtant ! Grâce à un pouvoir d'adaptation particulièrement développé, la végétation des zones arides a su tirer parti du peu qui lui est offert par la nature, c'est-à-dire l'eau... Et pour çà, tous les moyens sont bons.
Certaines plantes sont par exemple dépourvues de feuilles :
... à moins que celles-ci ne deviennent poils, duvet, aiguilles ou épines afin de limiter l'évaporation et piéger la moindre rosée...
D'autres plantes, celles qu'on dit "grasses", pratiquent la succulence (du latin succus : suc, sève) et stockent dans leurs formes charnues le précieux liquide :
Ces plantes à rosette, nous en connaissons certaines puisqu'elles se sont adaptées à nos climats. On peut citer les Aloés, les Agaves, ou les Echeverias...
Il est aussi des plantes qui se sont constitué des réserves dans leur tige ou leurs racines renflées et gorgées d'eau :
Autre stratagème développé par les fameuses plantes-cailloux qui ont trouvé le moyen de résister à la sécheresse en se terrant littéralement au ras du sol et au milieu des rochers :
Dommage, cette dernière a dû fleurir un peu avant notre passage...
Mais il y a encore mieux dans l'élaboration de stratégies anti-sécheresse, c'est de rester au stade minimaliste de graine jusqu'à ce que la moindre goutte d'eau provoque la germination et une floraison ultra-rapide...
On ne peut vraiment qu'être admiratif devant tant d'ingéniosité et d'intelligence déployées par le règne végétal. Cela devrait nous inciter au respect absolu.... Mais ceci est une autre affaire !
Pour en savoir plus, un documentaire très intéressant sur l'installation des serres a été diffusé aujourd'hui sur France5.
Pour ceux qui l'ont manqué, il est disponible sur internet jusau'au 5 décembre avec le lien suivant :
http://documentaires.france5.fr/documentaires/la-main-verte
(merci à Anne qui m'a communiqué l'info...)
J'ajoute qu'une nouvelle diffusion aura lieu le 7 décembre prochain à 15 heures 33.
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Afin de mieux comprendre l'évolution du règne végétal sur la terre, une visite s'impose nécessairement au pavillon consacré à l'Histoire des Plantes...
Et plutôt qu'un long discours qui deviendrait vite fastidieux, je préfère vous proposer le résumé réalisé par des spécialistes de la question :
Entre l'apparition de la photosynthèse à la surface de la terre (-3500 millions d'années) et celle des plantes à fleurs (-125 millions d'années), il faut imaginer l'évolution de ce monde végétal sans lequel nous, les humains, ne serions sans doute pas là...
La photo qui suit montre un petit bassin symbolisant l'océan matriciel où baignent des algues vertes ; ce sont leurs aïeules qui ont permis la conquête de la terre ferme. Les mousses et les hépatiques qui l'entourent furent les premières plantes qui s'installèrent au sec grâce à une inventivité particulièrement efficace...
La biodiversité, un monde fragile à préserver...
A titre d'exemple, voici quelques photos de végétaux fossilisés qui nous viennent de ces mondes aujourd'hui révolus :
Coupe d'un tronc silicifié d'Araucaraciée
Tronc fossile d'un Cyprès chauve
Des empreintes de feuilles
Les végétaux présentés dans cette serre sont les héritiers de cette évolution longue de 400 millions d'années : fougères, prêles.... des noms qui nous sont familiers.
Lovées au pied d'un tronc, les circonvolutions d'un Aristolochia Gigantea
J'en terminerai avec ce sujet un peu ardu c'est vrai, par cette photo dont j'aime particulièrement les nuances de vert...
Je vous donne prochainement rendez-vous dans les zones arides et désertiques, un sujet pour le moins "épineux" !!
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En cette année de la biodiversité, les Serres tropicales du Jardin des Plantes de Paris ont rouvert leurs portes au public après des travaux de réfection entamés en 2005.
La plus grande de ces cathédrales de verre abrite le monde foisonnant des forêts tropicales humides. Tout a été mis en oeuvre pour offrir aux espèces végétales vivant dans le même biotope, les conditions les plus favorables à leur développement : humidité, température, luminosité.... Et cela semble leur convenir !
On y retrouve certes des grands arbres mais aussi des plantes de sous-bois, herbes et autres végéraux dont nous utilisons couramment les ressources : cacaoyer, caféïer, bananier, poivrier...
A titre indicatif, il faut savoir que cette flore qui croit sous les arbres de la forêt tropicale humide, vit souvent avec moins de 1% de lumière et qu'elle constitue 30% des espèces ne dépassant pas deux mètres de hauteur...
A propos du Cacaoyer :
De son nom savant, Théobroma cacao, le cacaoyer porte ses fruits à même le tronc, ce qui permet aux insectes pollinisateurs et mammifères frugivores d'y accéder facilement.
Les cabosses contiennent des fèves très nutritives et riches en théobromine qui activerait, dit-on, la bonne humeur des consommateurs de chocolat ! Quant à la pulpe blanche ou mucilage, elle est fort appréciée des animaux de la forêt.
Toutefois, avant que nous dégustions nos tablettes favorites, les graines de cacao doivent subir un certain nombre de transformations après torrefaction et fermentation. Elles passent tour à tour par l'état de pâte, beurre, poudre, avant d'être associées à divers ingrédients : sucre, lait... qui vont déterminer leur goût définitif.
A propos du poivrier ou Piper Nigrum :
Le poivre est une épice universelle connue bien avant l'Antiquité. La plante peut être rampante comme celle-ci ou grimpante.
Les grains de poivre sont des baies : ramassées immatures, elles donnent le poivre vert, à mi-maturité et séchées, elles deviennent poivre noir. Complètement mûres et débarrassées de leur envoloppe, elles sont poivre blanc.
Cette épice est cultivée en Inde, Asie du sud-est et aussi Brésil, Chine.
A propos du Cafeier, Coffea arabica :
Le cafeier est originaire d'Afrique de l'Est mais il est également cultivé en Amérique du Sud et au Vietnam. La variété Arabica représente 80% de la production mondiale.
Les grains de café sont tirés des fruits, les cerises. A la récolte, ils sont verts et doivent être torrefiés afin de libérer leur arôme :
Le café, breuvage trés apprécié, a longtemps été utilisé comme remède en raison des nombreux composés chimiques qu'il contient, dont la caféine.
Sur le plan économique, il constitue le second produit, après le pétrole, en valeur sur le marché mondial. C'est dire à quel point cette ressource représente une véritable richesse pour de nombreux pays tropicaux.
Un mot sur le Fromager ou Kapokier :
C'est un arbre imposant, au tronc épineux, qui peut atteindre 70 mètres de hauteur. Il est très utile et considéré comme sacré par les populations d'Afrique comme il l'était pour les Mayas.
Son bois, blanc et tendre, permet la fabrication de nombreux objets usuels et ses fruits fournissent le Kapok, un produit qui garnissait souvent il n'y a pas si longtemps, l'intérieur de nos coussins...
Après ces quelques considération botaniques que j'ai pu vous indiquer grâce à la documentation très pédagogique offerte aux visiteurs, poursuivons la promenade dans cette magnifique serre qui donne un petit aperçu de ce que doit être la jungle... mais sans les singes et autres habitants...
Un palmier au tronc sculptural
Des lianes.... dégringolant du rocher
jusqu'au plan d'eau ...
On peut aussi pénétrer à l'intérieur de la grotte, ce qui donne une autre vision des choses en vue plongeante....
Voilà, je pourrais encore vous parler longtemps de cette balade en forêt tropicale, mais l'article risque d'être un peu trop long et puis je me propose de vous emmener ailleurs dans un prochain volet....
... Alors à bientôt et bonne semaine
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Une petite incursion dans la capitale nous a permis d'aller admirer les magnifiques illuminations et décors de fêtes proposés par les grands magasins parisiens.
Samedi soir, la foule ravie des grands et des petits, se pressait donc boulevard Haussmann , le nez en l'air et des étoiles plein les yeux....
Voici un aperçu de cette promenade nocturne :
Dès la sortie du métro, un véritable feu d'artifice nous attendait.... des murs de lumières, des vitrines magnifiques, bref un spectacle éblouissant ! Du coup je ne regrettai absolument pas un long voyage en métro avec trois changements !
Même l'immeuble d'en face en profitait :
Quant aux vitrines, la plupart résolument baroques, souvent animées, mais toutes magnifiques et hautes en couleurs.... Voici quelques coups de coeur !
Mais Noël oblige, et à coté de cette débauche d'objets luxueux dans des décors savamment orchestrés, les vitrines de jouets attendaient les enfants qui eux, n'attendaient que cà !
Personnellement, j'ai particulièrement apprécié les vitrines aux tonalités assez douces avec les grands portraits au fond ainsi que celle aux verreries italiennes... Mais il en faut pour tous les goûts !
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Le Fatsia japonica ou Aralia est un arbuste touffu très intéressant par son beau feuillage persistant. Ses feuilles larges, palmées, vert foncé brillant, sont portées par des tiges vigoureuses.
A cette époque de l'année apparaissent de nombreuses ombelles de forme arrondie contistuées de minuscules fleurs blanc crème. Par la suite elles donneront des fruits noirs et sphériques. Voilà pour la description botanique...
Pour ma part, je trouve que c'est un élément qui donne à un jardin une petite touche exotique non négligeable. Juste un petit bémol : sa vigueur est telle qu'elle nous oblige à des tailles assez fréquentes pour conserver à l'arbuste une taille acceptable. Mais cela veut dire aussi qu'il se plait là où il se trouve...
Quelques photos du jour....
Pour la reproduction, pas de problème, il suffit de laisser les fruits venir à maturité et l'on a parfois la surprise de voir des nouveaux plants grandir au pied de l'arbuste, cela permet de faire des petits cadeaux aux amis...
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