Voici quelques vues de l'étang de Guindreff que nous fréquentons souvent, où il y a toujours quelque chose à voir...

 

Ancienne vanne 

 

 

 

 

 

Malgré le ciel gris, les genêts jaunes illuminent la rive

 

 

 

Tiens ! un Grèbe huppé... toujours au centre du plan d'eau cet oiseau, donc un peu loin pour l'APN...

 

 

... et puis un gentil matou qui se dore au soleil sur le sentier et apprécie les caresses des passants ! Il en ferme les yeux de plaisir !!

 

 

 

Cette année les Aubépines sont belles mais curieusement, leur teinte habituellement blanche vire au rose, un bien  bel effet pour cet arbuste qui se mire dans l'eau...

 

 

 

 

 

 

Ce matin, une multitude d'oisillons chantaient dans tous les coins et se poursuivaient dans les branches, c'était un plaisir... Et puis, tout à coup un chant bien connu et entendu chez nous... En levant la tête, voici le petit chanteur :

 

 Un Pinson des arbres qui chante malgré la chenille qu'il a dans le bec !

 

 

Ce Pinson porte une livrée beaucoup plus claire que ceux que nous voyons d'habitude. Pourtant, il parait qu'au printemps, les mâles ont un plumage aux teintes assez vives... 

 

Mais la promenade ne s'achève pas sans que nous apportions à nos amies les oies leur friandise favorite, quelques poignées de blé, qu'elles s'empressent de venir chercher dès qu'elles nous aperçoivent, le chef en tête de la formation !

 

 

 

 

 

Un mot sur la petite handicapée dont j'ai déjà longuement parlé depuis bientôt un an : elle va maintenant très bien et ne boite presque plus ! Le groupe a encore diminué car deux oies ont disparu cet hiver...

 

 

 

 

Un dernier regard sur l'étang :

 

 

 

Bonne soirée à tous et à bientôt...

 

 

 

Les Ails ou les Aulx (terme peu usité de nos jours) décoratifs, appartiennent à la famille des Liliacées tout comme l'ail que nous consommons habituellement. C'est un genre de plantes vivaces à souche bulbeuse ou rhizomateuse que l'on plante en automne. Les ombelles des grandes espèces peuvent s'utiliser comme décorations hivernales...

Parmi celles-ci, l'Allium Schubertii est à mon avis, l'un des plus beaux specimen. Planté dans le jardin il y a trois ans maintenant,  voici son évolution cette année :

 

Début janvier :

 

 

De grandes feuilles rubannées apparaissent en plein hiver, période durant laquelle il bénéficie d'un voile  de protection car sa rusticité me semble assez limitée...

 

En avril, de grosses tiges terminées par un bouton floral se dressent :

 

 

Fin avril :

 

 

15 jours plus tard, les inflorescences grossissent

 

 

 

 

A la mi-mai, les ombelles atteignent presque leur taille maximale mais les petites fleurs terminales ne sont pas encore ouvertes, juste celles du centre :

 

 

 

 

 

Voici mes Schubertii aujourd'hui 29 mai :

 

 

 

 

 

Sur le site Jardinage.net, Marie-Fleurette Baudoin donne son avis sur cette plante exceptionnelle, je cite :

"Allium schubertii  :
Cet ail est loin de faire l’unanimité pour sa rusticité, allant de la zone 4 à la zone 9. Quitte à lui consacrer de plus grands soins, à faire des tests d’hivernation ou à le rentrer au frais en hiver, il vaut la peine d’être essayé. Jugez par vous-même ! Des ombelles immenses de 30 cm de diamètrecomposées de près de 200 fleurs chacune, et portées par des hampes florales de hauteur variant entre 30 et 60 cm. Les fleurs roses ont un pédoncule de longueur variable et chaque pétale présente une raie rouge foncé en son centre."

 

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Une autre variété assez connue, l'Allium Globemaster est installé à la même place depuis bientôt 9 ans. Au départ, j'ai planté un seul et unique bulbe. Aujourd'hui,  douze têtes rondes et mauves accompagnent les grands iris voisins... Je suis plutôt contente du résultat, même si les inflorescences sont moins grosses que la première fleur.

 

 

 

 

L'an dernier, j'ai introduit dans un autre coin du jardin, l'Allium Aflatunense, un peu en raison de sa teinte rose carmin. Je suis toutefois un peu déçue car sur 10 bulbes plantés, seuls quatre donnent des fleurs. Je vais peut-être devoir les changer de place...

 

 

Le gros plan est plus net : 

 

 

Avant de terminer, voici une image d'une sorte d'ail dont je ne connais ni le nom ni la provenance ! Il se passe parfois des choses bizarres dans nos jardin... Tout ce que je peux dire est que cette variété est particulièrement envahissante même si elle est jolie avec ses petites clochettes blanches :

 

 

 

Peut-être que cet article vous aura convaincus d'introduire de l'ail décoratif dans vos jardins ou sur vos balcons... J'ajoute que les bourdons apprécient les fleurs de Schubertii :

 

 

En attendant, je vous souhaite une bonne soirée à tous ! A bientôt...

 

 

Eh bien moi, en Mai, ce qu'il me plait de faire c'est de sortir aux petites heures du matin dans mon jardin,

Quand le quartier dort encore avec ses volets fermés,  

De saluer mes fleursbien sûr mais surtout ! surtout... de respirer les senteurs parfumées des grands Iris,

Comme par exemple "Gracie Pfost" qui vient d'épanouir aujourdhui trois fleurons cuivrés et exhale un parfum fruité, presque sucré.... 

... Un moment de bonheur délicieux !

 

 

 

Un peu plus près... pour mieux sentir !

 

 

Ah! c'est vrai, vous ne pouvez pas, quel dommage !!

 

 

En cliquant sur ce lien vous ferez d'autres rencontres sur le blog de notre amie Chat Bleu qui a proposé ce défi pour le mois de Mai :

Rêveries du Chat Bleu

 

 

 

A toutes les Mamans je souhaite une belle journée de Fête remplie de joie et d'amour....

 

 

Comme promis, voici la suite et fin de notre histoire de Mésanges bleues... Ce matin, de bonne heure :7 heures 30 tapantes, les oisillons se sont élancés hors du nichoir avec l'aide de papa-maman. Un peu surpris par l'heure matinale choisie par les oiseaux nous avons eu un peu de mal à saisir les départs des quatre petits tous très beaux et vigoureux...

Mais revenons sur ces derniers jours passés dans le jardin à surveiller, guetter, patienter afin de ne pas manquer "l'évènement de l'année"  dans notre jardin !!

Les images prises le 21 mai montrent à quel point les parents commencent à fatiguer car le "nourrissage" des bébés est incessant, en outre une bonne toilette du plumage s'avère bientôt nécessaire :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Deux jours après, le 23, les apports de nourriture s'intensifient et nous nous attendons à voir sortir les petits d'un moment à l'autre sans la moindre garantie d'être présents au bon moment.

 

 

 

 

Les deux parents se relaient pour contenter leur progéniture qui piaille à qui mieux mieux, et aussi faire le ménage ! On rentre le bec plein, mais on ne ressort pas à vide !

 

 

Il y a aussi les séances de "pédagogie" : les adultes entrent dans le nichoir avec une chenille et ressortent aussitôt avec, de façon je suppose à attirer les oisillons à l'extérieur ("Si tu la veux, tu sors !"). Nous avons aussi observé que les parents, placés à l'intérieur du nichoir, miment leur sortie à plusieurs reprises avant de le faire vraiment...  Il est fascinant de voir ces tout petits oiseaux pratiquer aussi méthodiquement l'éducation de leurs petits... 

 

 

 

 

 

 

Nous voici maintenant le 24 mai et on s'agite dans le nichoir : des petites têtes au bec jaune apparaissent : cette fois c'est bon, ils sont prêts à faire le grand saut dans l'inconnu et nous pouvoir voir qu'un premier oisillon s'approche de la sortie :

 

 

 

Il s'enhardit et regarde à l'extérieur : "Mais où sont les parents, j'ai faim moi !"

 

"Ah, voilà ce que j'attendais... "

 

"Ben voui, mais çà suffit pas ! Si on s'imagine que je vais partir le ventre vide !"

 

"Bon, alors quand même ! "

 

 

On pouvait espérer que les choses en resteraient là mais pas du tout ! Il va falloir encore plusieurs chenilles  et des appels pressants de papa-maman pour convaincre le petit indécis... qui crie à tous les échos qu'il a toujours faim !

Cette fois, l'adulte arrive... le bec vide ! 

Pas content du tout le petit glouton : "Je ne sortirai pas, je veux manger encore !"

 

 

 

Et nous allons devoir encore attendre un bon moment avant que la jeune mésange se décide à prendre son envol... n'ayant plus le choix, et après bien des atermoiements du style :

"J'y vais-t'y, j'y vais-t'y pas, et puis mes ailes, je ne sais même pas si elles marchent !" :

 

 

"Oh ! la la, que c'est haut ! J'ai peur !"

 

 

 Enfin à tout vitesse, elle s'élance dans le vide (l'appareil n'a pas pu faire mieux car pas eu le temps de faire des réglages...)

Très vite derrière le premier oisillon, les autres l'ont suivi sans faire autant de caprices et sans réclamer de compensation :

Voici le second :

 

 

 

 

 

Et le troisième :

 

 

 

 

 

Celui-ci, nous ne l'avons pas vu partir... Tout se produit tellement vite !

Le quatrième oisillon, le plus jeune sans doute, s'est montré plus timide :

 

 

 

 

Là encore, nous avons raté le départ du petit dernier....

Tous les oiseaux se sont égaillés dans le jardin sans problème particulier, leurs ailes fonctionnaient très bien ! Et nous les avons entendu piailler dans les arbres dont la densité du feuillage ne permettait pas de les voir, sauf...

Au bout d'une heure environ, l'un des quatre petits est venu se poser sur un perchoir plus facile d'accès pour le photographe, ravi de l'opportunité :

 

 

Un peu surprise, la petite mésange n'a pas trop bougé pendant la séance photo...

 

 

 

Les gros plans permettent de voir le plumage duveteux de l'oiseau 

 

 

 

 

 

 

En équilibre instable, l'oisillon est soudain tombé de son perchoir mais s'est vite retrouvé dans le Viburnum de quelques coups d'ailes ! 

 

 

 

 

 

Voici à présent le montage réalisé par mon mari à partir de photos et quelques séquences vidéo : 

 

 

 

 

Ainsi s'achève cette série consacrée à la vie des oiseaux du jardin. Nous reverrons sans doute les petites Mésanges bleues à la saison prochaine et elles  reprendront certainement le même logement qu'elles occupent depuis des années... Pour notre plus grand plaisir !

Beau dimanche à tous...

 

 

 

Ce mois de mai qui aurait dû être le plus beau du printemps, nous laisse un peu sur notre faim et les fleurs ont bien de la peine à s'épanouir par ce temps plus que frais... Quoi qu'il en soit, même si mes grands IRIS DE JARDIN  ne sont pas très nombreux cette année, en voici tout de même  quelques-uns :

 

 

Cet Iris au joli bleu est toujours dans les premiers à fleurir et revient sans faillir chaque année. Par contre comme je ne l'ai pas acheté, j'ignore totalement son nom...

En dehors de cet iris, tous les autres proviennent des Etablissements Cayeux, sélectionneurs depuis 1892.

"Glacier Gold", si j'ai bonne mémoire, fleurit régulièrement lui aussi :

 

 

 

 

Les "Pipes of Pan" nous rejouent leur partition tous les ans et sont parmi les iris les plus solides que je connaisse, au point que leur rhizomes sont en train d'escalader le tronc du noisetier ! Pour tout vous dire, j'en ai presque assez de les voir, et pourtant ils sont beaux ! De plus, le résultat est  assez satisfaisant avec leurs compagnons de couleur crème, "Peach Spot" :

 

 

 

 

 

"Peach Spot" et "Gay parasol"

 

 

 

 

 

J'aime beaucoup cet Iris qui se nomme "Afternoon Delight"

Ses couleurs chatoient selon la lumière plus ou moins vive...

 

Sur cette image, je vous souhaite un bon vendredi soir... quant à moi, je vais me réchauffer dans la cuisine car j'ai les mains gelées !

A bientôt...