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Notre jardin de ville a bien d'autres visiteurs que les passereaux dont je parle souvent. Des couples de tourterelles à collier, des pigeons ramiers, des merles, des pies et à l'occasion des goélands... y font des pauses plus ou moins longues.
Aujourd'hui je vous propose quelques portraits de tourterelles et de pigeons, des gros oiseaux qui se laissent volontiers prendre en photo.
Voici un couple de tourterelles perchées dans le cerisier voisin où elles sont restées un long moment :
D'un air ronchon, Monsieur Tourterelle au photographe : "Dis donc tu veux ma photo ?" !
Quant au Pigeon ramier, voici le genre de specimen que nous voyons souvent :
Ce sont de beaux oiseaux qui ne sont pas vraiment à l'échelle du jardin... on dirait presque des poules pour certains !
Petite video pour compléter cette série de clichés :
Dans le prochain article je reviendrai à des oiseaux de taille plus modeste dont certains, les Mésanges et peut-être un couple d'Accenteurs sont en pleine activité en ce moment, notamment aménagement des nichoirs...
Alors à bientôt les amis, et n'oubliez pas :
Couchez vous plus tôt ce soir, nous perdons une heure de sommeil !
Moi qui suis comme les vaches, je râle à chaque fois !!
Bon dimanche à tous
Bises de Shuki
18 commentaires -
Depuis des siècles, les épis de faîtage (présence attestée depuis le 9e siècle), sont utilisés pour l'ornement des toitures des édifices. Mais dès l'origine, leur fonction essentielle était de protéger et isoler des infiltrations de pluie, les extrémités des faîtages. En recouvrant deux pans de toiture, l'épi de toit contribue ainsi à l'étanchéité de la couverture tout en la mettant en valeur...
On trouve des épis de faîtage plus ou moins ouvragés en terre cuite, céramique, métal (cuivre, zinc) et de toutes formes : boules, pointes, animaux, bateaux etc... Il représentent souvent la région où ils se trouvent ou bien témoignent de la personnalité du propriétaire de la maison...
Ces éléments décoratifs font partie de notre patrimoine architectural, de même que les girouettes.
Celles-ci ont toutefois pour fonction d'indiquer la direction du vent. Il existe aussi à présent des girouettes de jardin.
J'ai réuni ci-dessous quelques exemples d'épis de toit découverts au hasard des promenades et également lors d'un Marché des Potiers à Herbignac (Loire-Atlantique)
Cet épi se dresse au sommet de cette petite toiture (maison du littoral atlantique)
Château d'Angers (Maine et Loire)
Pommes de pin en terre cuite sur un toit ancien recouvert de tuiles (littoral atlantique)
Riches décorations à l'or fin
Château d'Azay-le-Rideau (Indre et Loire)
La Baule (L.A.) : La mouette est bien réelle !
Pornichet (L.A.)
Musée des Beaux-Arts d'Agen (Lot) - Hôtel du 16e siècle
La Baule (L. A.)
La Baule(L.A.)
La Baule (L.A.) : là je ne sais pas très bien de quel animal il s'agit !
Pornichet, marché couvert
Cet épi de faîtage n'en est peut-être pas réellement un mais j'ai ajouté la photo car je trouve cette toiture très originale...
Saint-Marc-sur-Mer (L.A.)
Pornichet (L.A.)
Château de Chaumont-sur-Loire
Pornichet (L.A.)
Et puis, quelques créations artistiques de potiers-céramistes à Herbignac (L.A.)
Pour finir, des girouettes : on remarquera que le thème du coq revient souvent...
Saint-Marc (L.A.)
Nivillac (Morbihan)
Girouette de jardin en Mayenne
Silhouette de sorcière - Phare de Pontusval (29)
La Baule (L.A.)
Saint-Nazaire (L.A.)
Très bonne journée à tous chers Aminautes et merci d'avance de vos visites....
Veuillez excuser le caractère un peu irrégulier des miennes sur vos blogs : toujours débordée la Shuki ! Mais sachez que je ne vous oublie pas...
A bientôt,
Bises de Shuki
15 commentaires -
Inspirée sans doute par la venue du printemps, cette semaine je me suis décidée à rempoter les quelques fuchsias rescapés de la saison dernière....
Rescapés ? Je vous vois sursauter ! He oui, 2014 a été une année fatidique pour ma petite collection de fuchsias victimes d'une attaque en règle d'acariens (Aculops fuchsiae)... Je précise que ces vilaines petites bêtes piquent les feuilles, les tiges et les fleurs des plantes provoquant des galles caractéristiques.
En dépit de mes efforts pour tenter d'interrompre le processus, le problème a perduré. J'ai donc taillé très sévèrement presque tous mes fuchsias à la fin de l'été et attendu que l'hiver passe. Je dois dire que ma déception était telle que j'avais décidé d'éliminer les fuchsias du jardin une bonne fois pour toutes ! Mais vous savez, pleine de contradictions, j'ai tout de même conservé une partie des plantes qui me semblaient les plus résistantes et mises hors gel dans la véranda.
Comment se débarrasser de ces acariens ?
Selon les conseils du producteur Delhommeau, il faut :
Tailler, détruire les tailles, nettoyer le sol, désinfecter les outils et les mains, et pulvériser du savon noir, des huiles minérales, des purins, ou des produits acaricides...
Mon problème est que je dois trouver à la fois un produit de traitement efficace mais également inoffensif pour les petits auxiliaires et respectueux de l'écosystème du jardin. Pas évident du tout....
Bref, j'en reviens à mes rempotages de cette semaine. D'abord, préparation du substrat composé comme suit :
de gauche à droite :
- 1/4 de terre franche
- 1/4 de terreau de feuilles
- 1/2 de terre de bruyère
Mélange :
J'ai commencé par mon fuchsia sur tige :
J'ai dégagé un peu les racines, mais pas totalement pour éviter un traumatisme trop important :
Résultat, une fois le rempotage terminé :
Au pied de l'arbuste, j'ai planté quelques lobélias et rentré le pot dans la véranda où il attendra des jours meilleurs... Je trouve qu'il fait encore trop froid avec ce vent du nord.
Ce Fuchsia bicolore semble résistant aux acariens, je suis contente car je l'aime beaucoup. Le voici en fleurs :
Je ne connais pas l'identité de ce fuchsia, mais on ne sait jamais, peut-être que certains (nes) d'entre vous... !
Chers aminautes, merci d'avance de vos visites,
Bon début de printemps
et ne regardez pas le soleil dans les yeux demain ! à moins d'avoir des lunettes spéciales...
Bises de Shuki
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Dans mon article précédent, je vous ai proposé les Crocus qui se sont épanouis dans la zone la plus ensoleillée du jardin , oubliant ceux installés à l'automne au pied du cornouiller, derrière la maison.
Un peu en retard sur les premiers, ils sont sortis il y a deux jours, pétales étroitement repliés en raison de la pluie :
Ce matin, un rayon de soleil et hop ! voici leurs grandes corolles mauves et blanches dressées, offertes, vers le ciel :
Petit rappel fleuri au pied du Lutin, toujours pensif...
Avant les crocus, quelques perce-neige sont apparus ici et là...
Dans la série des bulbes, j'ai peu à peu renoncé à planter des Narcisses dans mon jardin de ville où elles ne semblent pas se plaire. Seul une touffe résiste au pied du forsythia et donne quelques fleurs :
Même problème avec un joli Narcisse double parfumé qui ne montre aucune tendance à se multiplier, au contraire...
Le voici en boutons, à côté d'un Hellébore blanc aux pétales piquetés de rose qui arrive je ne sais d'où...
Je serais très contente de voir cet hellébore se multiplier au pied de mon Camellia rose... mais ceci est une autre histoire !
Il faut bien admettre qu'en dépit de tous mes efforts, je n'ai pas grande autorité sur ce que décide Dame Nature dans mon jardin !
Et vous-mêmes, amis jardiniers ?
Pour l'instant j'attends de voir ce que va donner l'Hellébore double Pecotee (planté le 24 octobre 2014) peu pressé de montrer sa toute première fleur, que voici en bouton :
Parmi les Hellébores, autre surprise de coloris cette année (mutation peut-être, suite à des semis spontanés comme la floraison blanche évoquée plus haut) :
Sinon, les autres sont rose plus ou moins nuancé pour la plupart :
Voilà pour les fleurs de ce mois de Mars,
Pour les arbustes, juste les Camellias et le Mahonia en ce moment...
Ce Camellia double vit dans un pot, il n'est pas très florifère contrairement à "Fleur de Pêcher" rose qui s'est couvert de fleurs cet hiver...
Je vous souhaite à tous une semaine très printanière, puisque d'après le calendrier... nous y voilà !
Prenez soin de vous, et soyez heureux surtout !
Je vous embrasse,
Shuki
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Ces jours-ci, c'est presque le printemps ! Je dis presque car les températures jouent un peu au yoyo et je pense que nous connaitrons encore de friquets petits matins blancs... Tant que les Saints de glace, ... bref vous savez bien !
Enfin en attendant, mes crocus ont fini par sortir de leur torpeur hivernale et j'ai profité des moments ensoleillés de ces derniers jours pour réaliser toute une série de clichés, que voici :
Le premier bourdon vu cette année fait sa tournée des pistils !
Autant que possible j'essaie toujours de mélanger les teintes mais généralement, j'ai oublié les couleurs des bulbes de l'année précédente, alors c'est la surprise ! Et puis ce sont les crocus jaunes qui fleurissent en premier et bien souvent les intempéries ne leur laissent pas le temps de se joindre aux mauves et blancs qui les suivent.... A l'automne, j'ai refait deux petits massifs avec tous mes bulbes et j'attendais avec impatience le résultat de mes efforts ! J'ai l'impression que le fait avoir remué la terre a permis la germination de certaines graines (petites rosettes de feuilles vertes) et je crois que des pavots roses vont faire leur apparition plus tard. Le jardinage réserve souvent bien des surprises...
Seul bémol, ce n'était pas prévu et la place va manquer dans le massif... je vais devoir sévir !
Profitez bien chers aminautes, de ce début de printemps ensoleillé aux joyeux coloris
A très bientôt
Bises de Shuki
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CITRONS DE MENTON
Quelques mots sur l'histoire de cet agrume qui fait son apparition dans le Pays de Menton vers le milieu du 15e siècle...
Le secteur géographique mentonnais bénéficie d'un climat sous influence maritime, connu pour sa douceur tout à fait propice à la culture des agrumes. L'essor de cette dernière se situe aux 17e et 18e siècles pour atteindre son apogée en milieu du 19e. A cette époque on exportait 35 millions de citrons par an dans les pays limitrophes et jusqu'en Amérique du Nord.
Le déclin de l'agrumiculture survient au cours de la seconde moitié du 19e siècle pour diverses raisons (maladies des citronniers, intempéries, exode agricole, développement urbain) et se poursuit jusqu'en 1956 où la majorité des arbres est ravagée par la maladie.
Il faut attendre 1992 pour voir la relance de la culture d'agrumes grâce à diverses mesures prises par la Ville de Menton afin de favoriser la réimplantation des citronniers (aides financières, partenariat avec l'INRA...)
Aujourd'hui, la promotion du CITRON DE MENTON se poursuit grâce à la création en 2004 de l'ASSOCIATION POUR LA PROMOTION DU CITRON DE MENTON dont l'objectif est d'obtenir la labélisation de l'agrume en I G P (Indication Géographique Protégée), ce qui permettrait de trouver de nouveaux débouchés pour ces fruits aux qualités si particulières, appréciées et reconnues par la profession et également le monde culinaire et de nombreux Chefs étoilés...
A une époque où il est urgent et nécessaire de promouvoir les productions de notre pays, j'ai pensé dire un mot sur le CITRON DE MENTON, dont j'ai eu le plaisir de recevoir cette semaine un bel échantillon, grâce à la gentillesse de Danielle, amie lectrice de ce blog, et que je remercie encore dix mille fois !!
Je peux ajouter que le goût de ce citron est véritablement incomparable, très parfumé et peu acide. Pour la première fois j'ai pu croquer dans un fruit sans faire la grimace, rien à voir avec les citrons, même bio, que j'achète habituellement !
Si vous souhaitez vous faire un plaisir vitaminé et riche en huiles essentielles, voici le lien de l'association :
http://www.lecitrondementon.org/
Très belle semaine à tous amis blogueurs, et merci d'avance de vos visites et petits mots toujours appréciés
Bises de Shuki
PS : Les informations historiques proviennent du Site officiel
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