Quand le soleil veut bien briller (rarement cet été !) les insectes sortent de leur cachette et en profitent pour butiner, se restaurer... ou pratiquer d'autres activités !

On voit souvent des punaises dans le jardin, surtout sur les framboises qu'elles adorent, des vertes, des brunes, mais celle-ci je ne l'avais jamais rencontrée :

Il s'agit de la Punaise verte ponctuée (Nezara viridula) que l'on trouve sur les tomates parait-il.

Sur les fenouils, les guêpes fourmillent,  des communes rayées de noir et jaune :

et également une Guêpe noire, jamais rencontrée non plus dans le jardin :

Sur les mêmes fenouils, les Coccinelles cohabitent avec les araignées mais elles devraient se méfier de leurs pièges...

Un phasme vert pâle se cramponne à une feuille de rosier. Cet insecte tente de se confondre avec son environnement en pratiquant une sorte de mimétisme (homochromie : même forme, même couleur), le mettant ainsi à l'abri de ses nombreux prédateurs (oiseaux, rongeurs, insectes divers) :

Là, un Bourdon terrestre tente d'escalader les fleurs d'Agapanthes 

Pas facile la face nord, il faut de l'entraînement ! 

Ce bourdon-là, couvert de pollen, se gave de nectar au cœur de la fleur...

Le saviez-vous ?

Le Bourdon terrestre n’est pas le mari de l’abeille ou de la guêpe ! On trouve d’ailleurs, à la tête de la société, une reine bourdon ! Avec cette dernière, il n’est pas étonnant que chez cet insecte qui mesure entre 11 et 23 mm, ce soit les femelles les plus grosses !

Le bourdon se rencontre dans pratiquement tous les habitats pour peu qu’ils abritent des plantes à fleurs, dont il se nourrit du nectar. Les bourdons sont les rois du butinage et accèdent à de nombreuses fleurs, grâce à la grande fréquence de leurs battements d’ailes : 100 battements par seconde !

Ce bourdon passe l’hiver en colonie dans une cavité, souvent un vieux nid de souris ou de campagnol, au sein de laquelle seules quelques femelles parviennent à survivre. Dès les premiers beaux jours, les femelles survivantes sortent et vont fonder de nouvelles colonies. Ils sont aussi capables de sortir de leur cavité en plein hiver pour peu que les températures le permettent. Ils possèdent des facultés étonnantes comme celle de pouvoir retrouver leur nid à plus de 10 km de distance, sans jamais se perdre !

Pourtant, attention à l’utilisation massive des pesticides, car la fin des hyménoptères rendrait la pollinisation délicate !

(Source : Arnaud Horellou chef de projet du ZNIEFF, Muséum d'Histoire Naturelle)

Les abeilles, peu nombreuses cette année, profitent tout de même des agapanthes dont les fleurs cet été, ont été très vite abîmées par les intempéries....

Il est évident que plus d'ensoleillement nous permettrait d'observer davantage d'insectes, comme ces jolies libellules qui ne viennent qu'à ce moment-là :

 Ah, j'oubliais une bestiole qui elle, ne vole pas, mais se laisse apercevoir à la nuit tombée, en montrant la partie phosphorescente de son abdomen, je parle du ver luisant. Ceci dans l'espoir d'attirer les mâles, les lucioles,  volant à sa recherche.

Contrairement aux saisons précédentes, cette fois-ci nous n'avons trouvé qu'un seul ver luisant dans le jardin. Là, elle s'accroche au mur de la maison :

La floraison prochaine des asters et des sédums permettra peut-être d'observer d'autres espèces d'insectes, notamment des papillons, du moins je l'espère...

Bon week-end de 15 Août à tous, et merci d'avance de vos visites

Bises de Shuki