Je vous invite aujourd'hui à me suivre dans les allées du potager du Prince Louis-Albert de Broglie, dans l'enceinte du magnifique Château de la Bourdaisière, à Montlouis-sur-Loire, en Indre et Loire....

 

 

"Cultiver son jardin, c'est renouer avec la terre, avec nos racines et retrouver les plaisirs simples et raffinés qui font le charme de la vie..."

Cette citation empruntée au Prince de Broglie, me parait être une bonne entrée en matière pour cette visite que j'ai faite un beau jour de fin d'été, en 2012...

A la Bourdaisière, on plonge dans l'infinie richesse du monde végétal, un patrimoine à préserver et à transmettre absolument aux générations futures, l'une des vocations du potager-conservatoire dessiné par le  propriétaire des lieux. Ce potager est l'exemple même du mariage harmonieux des légumes et des fleurs, une biodiversité  protégée par une culture saine et naturelle... 

Le potager de la Bourdaisière est plus particulièrement consacré à la culture de tomates anciennes. Ce Conservatoire de la tomate comprend plus de 400 variétés !

 

 

 

 

 

 

Les supports des pieds de tomates soigneusement étiquetés,  sont en châtaignier, un bois réputé imputrescible, :

 

 

 

 

 Parmi la multitude, j'ai choisi quelques variétés dont le nom de certaines vous sera peut-être familier si vous êtes adepte des tomates anciennes :                      

 

Ci-dessous, la "Charbonnière du Berry"

 

 

"Egyptian Tomb", nom bien étrange pour une tomate !

 

 

"Cornue des Andes" : 

 

"Green Zebra" :

 

"Ispolin" :

 

"Oroma" :

 

"Noire de Crimée", verte à ce moment-là :

 

Dans un massif à part, les tomates "sauvages" :

Fleurs et fruits de Lycopersicon

 

 

En dépit des attaques de mildiou qui ont décimé l'été dernier de nombreuses cultures de tomates, ici, à la Bourdaisière, la maladie semble restée limitée... La bonne santé des végétaux est probablement due au mélange harmonieux fleurs-légumes, une biodynamie qui permet aux insectes de polliniser sans problème et sans aucun doute aussi à la manière naturelle de pratiquer la culture...

 

 

 

 

Là, les Ipomées enlacent avec "amourrrr" un pied de tomates, et les papillons ce jour-là, s'en donnaient à coeur joie, ...le paradis en somme !!

 

 

 

 

 

 

 

Quelques vues du potager avec ses allées engazonnées et ses bordures de buis, de fleurs ou de plantes aromatiques :

 

 

 

 

 

Au fond, l'entrée du jardin et le château derrière...

 

 

 

Quelques pergolas ont permis de se poser un peu à l'ombre.... car le soleil était bien présent ce 1er septembre !

 

Là on approche de la petite serre, ancienne elle aussi....

 

 

 

 

 

 

 

Tout au fond du jardin, on aperçoit l'ancien système hydraulique installé pour les besoins en eau du Château et des jardins,  avec un château d'eau et une éolienne qui n'a rien à voir avec celles d'aujourd'hui :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Allez, pour le plasir, encore quelques tomates avant de clore cette première partie, car la visite n'est pas terminée et j'ai encore des choses à vous montrer !

 

"Aker's West Virgina"

"Box Car Willie" :

 

"Copia" 

 

"Ozu " , étrange tomate violette

 

 

 

J'espère que cette promenade dans un potager d'exception vous aura été agréable,  et si vous faites un séjour en Touraine cet été, ne manquez pas cette visite à la Bourdaisière... Mais attendez tout de même que les tomates soient mûres !

A bientôt et bonne soirée

 

 

 

 

 Cet été, nous avons découvert dans le Morbihan, à quelques kms du barrage d'Arzal,  un joli jardin de pépiniériste, le JARDIN du PRAHOR.

Très soigné et agréablement aménagé, on y trouve plusieurs plans d'eau où Lotus et Nénuphars se côtoient sous le regard impassible de Bouddhas en méditation... C'est une visite très agréable à faire au coeur de l'été quand la chaleur nous incite à préférer la proximité de l'eau...

 

Même si nous avons changé de saison, je suppose que vous apprécierez de parcourir ce jardin au travers des photos réalisées ce jour-là. Suivez donc le guide !

 

 

 

L'entrée du jardin se trouve au fond à droite et les serres de la pépinière se situent derrière la clôture.

 

 

N'ayant pas de pièce d'eau dans mon jardin, je n'ai jamais possédé de Nénuphars, des plantes aquatiques que j'aime pourtant particulièrement pour leur beauté singulière et parfaite.

J'ai été vraiment ravie d'en découvrir autant dans ce jardin... et je n'ai pas résisté au plaisir d'en faire quelques vues rapprochées :

 

         

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Au détour d'une allée ce Bouddha nous salue, à moins peut-être qu'il ne nous bénisse.... avant que nous atteignions une sorte de petit sanctuaire où prie un moine zen :

 

 

 

 

 

 

 Quelques fleurs de Lotus ajoutent au dépaysement et à l'exotisme du lieu :

 

 

 

 

 

 

La promenade se poursuit jusqu'à une nouvelle pièce d'eau où s'ébattent au soleil de belles carpes Koï ...

 

 

 

 

 

 

 

Arrivés à ce stade de la visite, des petites allées cernées de végétaux luxuriants nous reconduisent doucement vers notre point de départ...

 

 

 

 

 

 

En passant sur un petit pont de bois on découvre de nouveaux Nénuphars enfouis dans la végétation...

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Sans mentir, je peux dire que la visite de ce jardin d'eau a été pour nous, non seulement plaisante mais également très reposante par le calme et la sérénité qui se dégagent du lieu... Au point qu'on l'a presque quitté à regret !

 

 

 

 

 

Aujourd'hui, je vous propose de parcourir en ma compagnie un joli jardin privé qui sert d'écrin à une fort sympathique chaumière briéronne. Cette visite remonte au début de cet automne ainsi qu'en témoigne la collection de citrouilles et potirons disposée sur un beau muret de pierres sèches... Mais nous verrons cela plus loin.

 

Tout d'abord, jetons un oeil sur la maison et son environnement immédiat. Comme vous le savez, j'adore les buis traités en topiaires, et là, franchement, je me suis régalée ! Une composition tout à fait réussie de buis en boules alternant avec le feuillage des Agapanthes sur un fond d'Equisetums dressés sur les murs blancs de la maison, le tout surmonté d'une treille bien disciplinée...

 

 

 

 

 

 

 

 

Dans l'article précédent, je parlais de toiture végétalisée de façon naturelle, je pense que c'est le cas pour ce toit de chaume avec ces mousses et orpins qui commencent à s'installer... Bel effet !

 

Voici un coin du jardin également très agréable à l'oeil. Les végétaux choisis sont parfaitement placés de façon à mettre en valeur les vieilles pierres du bâtiment. Et çà marche !

  

 Mais poursuivons...

 

J'avais annoncé un muret de pierres sèches, le voici, accueillant les légumes d'automne. A son pied, une frise de scolopendres et d'héllébores :

 

 

 

 

Ces belles grappes rouges appartiennent à un Polygonum orientalis m'a précisé la propriétaire, sans doute le seul annuel de son espèce... Il se ressème naturellement.

 

 

  Cette élégante graminée se nomme "Achnatherum calamagrostis" ou "Herbe aux diamants"...

 

 

 

  

 

 

 

 

Une pelouse centrale cernée de chaque côté de grands massifs d'arbustes divers, de graminées et de nombreuses vivaces, dirige doucement le regard et les pas vers une petite mare où prospèrent des plantes aquatiques superbes... Car l'eau est présente ici, n'oublions pas que nous sommes en Brière et les marais ne sont pas loin....

  

 

 

Une petite allée dominée par de grandes plantes fleuries passe derrière le plan

d'eau et nous conduit vers une cabane à outils parfaitement intégrée dans la végétation...

 

 

 

 

 

 

Je vais conclure sur cette image illustrant pour moi le secteur des marais en espérant que vous aurez pris plaisir autant que moi, à parcourir ce jardin aménagé avec beaucoup de goût, de compétences, et entretenu avec grand soin....

 

A bientôt...

 

 

 

 

 

 

Base sous-marine de Saint-Nazaire

 

 

 

 

TIERS-PAYSAGE, ce que signifie cette appellation :

 

"Le Tiers Paysage désigne la somme des espaces où l'homme abandonne l'évolution du paysage à la seule nature (délaissés urbains ou ruraux, friches, marais, landes, lieux inaccessibles, incultes, etc..)"

 

"Comparé à l'ensemble des territoires soumis à la maitrise et à l'exploitation de l'homme, le Tiers-Paysage constitue l'espace privilégié d'accueil de la diversité biologique".

 

En ce sens, il peut être considéré comme "le réservoir génétique de la planète, l'espace du futur..."

 

Ce séduisant concept imaginé par Gilles Clément, célèbre paysagiste, a conduit la Ville de Saint-Nazaire à envisager un projet de végétalisation pour le toit de la Base Sous-Marine.  Le jardin du Tiers-Paysage conçu par le paysagiste pour ce "délaissé" de la dernière guerre, se divise en trois parties :

 

- le bois de Trembles,

- le jardin des Orpins et des Graminées,

- le jardin des Etiquettes

 

 

LE BOIS DE TREMBLES

 

En 2009, les chambres d'éclatement des bombes accueillent le Bois de Trembles. Précisions sur ces "chambres" :

 

 

 

Comme il n'est pas possible de planter des arbres dans le béton, Gilles Clément a imaginé de les installer dans des grands containers de terre, un peu comme des "bonsaï" en somme. Naturellement, un système d'alimentation hydrique permet à ces Peupliers de vivre :

 

 

 

 

Et voici les Peupliers -Trembles émergeant du toit de la Base. Ces arbres ont trois ans et je me demande s'ils grandiront beaucoup plus vu leurs conditions de croissance...

 

Ici au printemps de leur première année :

 

 

 

 

Et en juillet 2012 :

 

 

 

 

 

Une grande passerelle, le "Pont des Deux Siècles" nous permet d'accéder au toit de la Base sous-marine:

 

 

 

 

Puisque nous voici à pied d'oeuvre, passons à droite, vers un secteur qui m'intéresse davantage :

 

 

LE JARDIN DES ORPINS ET DES GRAMINEES

 

 

Ouvert au public en 2012, ce jardin est installé dans des travées non recouvertes. On le découvre d'une passerelle offrant un point de vue sur l'ensemble de l'édifice.

 

 

 

"Les Orpins et les Graminées, plantes robustes emblèmatiques de l'estuaire, apportent une vie végétale à cet environnement minéral"...

 

Chaque travée a été traitée comme une rocaille où les plantes adaptées à ce milieu, vivent de rien et s'insinuent entre les pierres pour constituer de véritables tapis colorés. Un entretien sans doute limité au minimum comme sur les toitures végétalisées que l'on commence à voir ici et là... On plante et la nature fait le reste ! Génial ... Mais on  n'a rien inventé  car on peut voir sur certains toits de chaume le même genre de végétaux, sans que la main de l'homme y soit pour quelques chose. 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Sur cette photo, les Valérianes rouges se mêlent étroitement aux cheveux d'ange (Stipa tenuifolia) pour former un scène mouvante bien agréable à l'oeil...

 

 

 

 

 

Une photo est toujours figée, aussi une courte video donne une meilleure idée de la façon dont le vent joue avec les graminées : 

 







L'aridité de ces zones est tempérée par un petit canal planté de Prêles :

 

 

 

 

 

Pour clore cette série sur les orpins et graminées, une dernière photo sur lesquelles on distingue les parois de béton où les intempéries ont dessiné leur empreinte...

 

 

 

 

 

Le troisième et dernier volet sur ce jardin du TIERS PAYSAGE a été nommé  :

 

 

LE JARDIN DES ETIQUETTES

 

 

 

 

Eh oui, on dirait un endroit envahi de "mauvaises herbes" ! Mais, d'abord, existe-t-il vraiment des herbes mauvaises ? Grande question...

 

Bref, dans cette fosse, Gilles Clément s'est contenté de disposer une très fine couche de substrat. Ensuite, au vent, aux oiseaux, à nos semelles de visiteurs d'y déposer des graines et deux fois par an, les plantes nouvelles seront identifiées et étiquetées, d'où le nom donné à ce jardin "des Etiquettes"... ! Clin d'oeil du concepteur sans doute...

 

Et pour finir, un coup d'oeil sur le port à partir de la Base sous-marine dans la journée et au crépuscule :

 

 

 

 

 

 

 

 

En début d'année, je vous avais proposé une visite des Jardins de Kermoureau situés dans la Presqu'ile guérandaise,  effectuée au printemps précédent... Cette fois-ci, c'est une promenade dans la même propriété un matin de cet automne. A nouveau, le ciel était gris et la brume matinale cernait les perspectives mais comme la première fois, je me suis trouvée sous le charme de ce lieu exceptionnel...

 

Pour mémoire, voici le lien vers le premier article : 

 

 

Les Jardins de Kermoureau

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Vue prise de la longère

 

 

On est en fin de saison mais le grand massif d'Hydrangéas, en lisière des grands arbres, attire encore l'attention...

 

 

 

 

 

 

La propriétaire donne des explications aux visiteurs de ce matin-là...

 

 

 Une belle association avec les Sédums Spectabiles

 

 

 

 

 

Les hortensias laissent la place à de jolies tapisseries de fleurs et feuillages colorés :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Inclinées sur le feuillage des Alchemilles, les Verveines de Buenos-Aires sont encore au mieux de leur forme :

 

 

 

 

Kermoureau n'est pas seulement un jardin où l'on se sent bien, c'est aussi un lieu où les chats abandonnés trouvent refuge grâce à la bienveillance de la propriétaire et il est impossible de terminer la promenade sans en avoir rencontré quelques-uns ici ou là... 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Celui-ci a même choisi de faire sa toilette entre les montants d'un chien-assis !! Ne manque vraiment pas d'humour le chat...

 

 

 

Voici la suite de la série proposée sur le Festival des Jardins 2012...

 

 

 9 - Locus genii, le génie est partout :

 

Très inspiré de l'un des contes des Mille et une Nuits, ce jardin plein de charme abrite le génie d'Aladin qui trouve refuge dans les nombreuses lampes mises à sa disposition...

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Petite halte avant de quitter ce lieu où l'on aurait vraiment plaisir à demeurer...

 

 

11 - En pâtisserie, tout est permis :

 

Un grain de folie pour le jardinier pâtissier qui a réalisé un énorme "fraisier" et des sucettes-boules de buis !  Je n'ai pas été tentée....

 

 

 

 

 

 

12 - Délire des sens

 

Tout commence par un tunnel un peu inquiétant dans lequel il faut pénétrer absolument...

 

 

 

La sortie semble plus rassurante, on aperçoit de la verdure :

 

 

 

On nous invite même à la détente :

 

 

 

ce que je tente de faire d'ailleurs mais çà bouge vraiment trop ...

 

 

 

L'idée nous prend alors de nous photographier dans un miroir... mais là,  les choses se gâtent ! Nos yeux nous joueraient-ils des tours...

 

 

 

13 - Cordon bleu :

 

Une immense assiette-potager à laquelle sont reliés par un cordon bleu,  différents ustensiles de cuisine...

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

14 - Orange mécanique :

 

Une peau d'orange déroulée permet de s'immerger dans ce fruit le plus consommé au monde, mais de jus d'orange point ! Ce n'est pas la saison...

 

 

 

 

                  

 

 

15 - Paradis terrestre :

 

Etrange endroit où le végétal se mêle à des structures non moins bizarres et où des fruits rouges servent de lampadaires...

 

 

 

 

 

                                                                                                       

 

 

   

 

 

21 - Le calendrier des sept lunes :

 

Un très beau calendrier-jardin régi par le temps et la lune. Vingt huit fenêtres sur un croissant de lune, dont une s'ouvre chaque semaine pendant toute la durée du festival, et des surprises sont à découvrir à l'intérieur de ces cabinets de curiosité... 

 

 

 

 

 

   

 

 

Linné avait imaginé cette horloge d'après l'observations des heures d'ouverture et de fermeture des fleurs...

 

J'ai découvert aussi les "Larmes de Job", sorte de graminée donnant des fruits très durs qui une fois secs servaient à fabriquer des bijoux, ... ou des chapelets !

 

 

 

 

 

 

Un artiste a réalisé une curieuse balancelle qu'il a nommé "Griffe du diable"... je n'y suis pas restée longtemps : sait-on jamais !

 

 

 

 

 

 

 

23 - Fruits de l'imagination

 

L'entrée de ce jardin ne laisse rien présager de la suite...

 

 

  

 

                   

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

En dépit de cette bouche géante qui semble vouloir vous avaler tout cru et de ces doigts repliés sur une grosse poignée de graminées, je me suis sentie très bien dans ce jardin, inspiré du Feng shui qui se caractérise par les teintes douces des végétaux, leur parfait entretien et l'harmonie qui se dégage de l'ensemble. La preuve, je me suis même retrouvée intégrée dans un massif !! C'est magique !

 

 

 

 

J'achève ici cette promenade au sein du domaine de Chaumont dans le cadre de son Festival des Jardins. Tout n'y figure pas : il faut garder des surprises pour ceux qui vont encore s'y rendre...

 

 

Pour vous donner une idée du château, vous pouvez cliquer sur le lien suivant :

 

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