Je n'ai pas pour habitude de débuter mes articles par une prière, mais celle de Federico Garcia Lorca, poète espagnol disparu en 1936, est un bel hommage rendu aux roses...

 

Elle est proposée aux visiteurs de la Maison de la Rose, située dans le parc,  et j'ai pensé qu'il vous plairait aussi de la lire... avant de poursuivre la promenade.

 

Après avoir parlé dans le volet -1- de la Biennale de la Rose parfumée, j'aimerais à présent vous présenter quelques vues d'ensemble de la roseraie et des vues rapprochées de roses qui ont particulièrement retenu mon attention. Dernier point qui n'a pas été facile à mettre en oeuvre, car songez  ! Mille six cent quarante espèces ou variétés de rosiers ! A la fin, on ne sait vraiment plus où donner des yeux ! D'autant que cette année, les massifs étaient réellement magnifiques...

 

 

 

 

 

 

 

                   

 

 

 

 

 

 

 

Delaney's sister :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

              

 

 

 

 

 

 

 

 

  Roses Emera

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

                                     

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Non loin de ce grimpant, un autre rosier ancien (créé en 1909) part lui aussi à l'assaut des pergolas. Il porte le nom de "Veilchenblau" et son coloris rose-mauve est très particulier :

 

 

 

 

 

L'une des originalités de cette roseraie est d'associer des plantes vivaces aux rosiers. Personnellement,  j'aime beaucoup cette manière de procéder qui permet aux plantes de se mettre en valeur mutuellement:

 

 

 

 

Ici, une Angelique se dresse au premier plan et une Alchemille à gauche le long d'un passage dallé de grandes ardoises.. 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

      

 

 

 

 

Massif de vivaces aux teintes très relevées au premier plan et de rosiers à l'arrière.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Les rosiers paysagers offrent une végétation dense et une floraison abondante . Ils sont parfaits comme couvre-sol... Je pense que "Candy Rose" ci-dessous appartient à cette catégorie :

 

 

     

 

 

 

Vue rapprochée du même rosier :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Sous un arbuste, presque dissimulé, j'ai découvert un rosier aux tonalités assez étonnantes, une sorte de camaïeu cuivré vraiment peu banal. Je l'ai trouvé très original.  Je n'ai pas pu connaitre son nom, l'étiquetage était invisible ou absent. 

  

 

 

Plus loin, des roses aux pétales tellement découpés qu'on les croirait avoir subi l'action d'un ciseau cranté ! Il s'agit de "Ponterosa".

 

 

 

 

Voici à présent le très lumineux "Vent des Indes" :

 

 

 

 

      

 

 

 

 

 

 

 Des coloris époustouflants pour "Bari et "Orientalia", je devrais même dire éblouissants, et au sens propre !   

 

 

  

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Pour finir cette promenade,  une vidéo de l'espace consacré aux rosiers ayant remporté des concours ou en attente de participation. L'étude des candidats s'effectue sur plusieurs années.  Le bassin central avec son jet d'eau, apporte une note de fraicheur dans ce lieu très ensoleillé...

 

 

 

 

 

 

Du 18 au 20 juin , la Biennale de la Rose parfumée s'est tenue à Nantes, au Parc floral de la Beaujoire. Un évènement unique en son genre puisque ce concours, auquel participent de nouvelles obtentions de roses parfumées, n'existe nulle part ailleurs au monde...

 

  

 

                                                 

  

Un jury composé de techniciens en horticulture et de 15  "grands nez" a choisi les deux roses lauréates 2010 parmi trente-huit rosiers participants. Cette année, le premier prix du Parfum a été remporté par la rose "Sophie Davant"  ou "Beverly". Son coloris est rose et ses caractéristiques olfactives sont les suivantes : "odeur florale rosée avec des nuances de fruit et d'épice : poire et gingembre, avec une note citronnée de verveine". On croirait presque entendre parler d'un grand vin ! A noter que le Public a également fait le même choix que les parfumeurs et voté pour ce rosier. Cette rose a certainement un avenir très prometteur devant elle !

 

Le grand prix de la Ville de Nantes a été décerné au rosier "Pierre Arditi". Cette belle rose, de teinte blanche, offre un parfum à "odeur fruitée et florale à savoir poire, grain de framboise et pour le floral, type rose bulgare dite Damascena pour les botanistes".

 

Les rosiers participant au concours ont été réunis dans un espace aménagé par les Service Espaces Verts de la Ville de Nantes, au bas de la Roseraie, le Clos aux Roses. Au passage, je voudrais rendre hommage au SEVE qui entretient avec efficacité cette magnifique roseraie ouverte au public...

 

 

 

 

Tous  les rosiers proposés cette année ne seront  sans doute pas commercialisés mais peuvent servir de base à leurs obtenteurs pour créer de nouvelles roses par la suite... 

 

 

 

 

 

 

Je n'ai pas eu le bonheur d'assister à la remise des prix et donc de photographier les roses en question. Elles seront toutefois visibles sur le site du Service espaces Verts très prochainement.

 

Mais revenons à la roseraie de la Beaujoire riche de 25000 pieds de rosiers pour 1640 variétés dont certaines portent des noms célèbres : artistes, écrivains... :

                                                                                 

                                                                                                

                                                                                                       

 

        Rose Jean Piat

 

                   

 

 

 

 

 

 

 

Rose Sylvie Vartan  :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Rose Isabelle Autissier

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Rose Joachim Du Bellay

 

 

                                 

 

 

 

Rose Honoré de Balzac

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

J'ai vraiment eu un coup de coeur pour deux roses parfumées : The Mc Cartney Rose et Line Renaud.

 

La première a remporté le Prix International du Parfum en 1993. "Son parfum recouvre toute la palette olfactive : fruité, citronné, épicé, poudré, l'ensemble exprimant une fraicheur remarquable"...

 

                                        

 

 

 

 

 

 

 

 

Rose Mc Cartney

 

 

 

  

 

 

 

 

La seconde qui porte le nom de la chanteuse Line Renaud, est "olfactivement puissante : odeur de rose, agrumes, pamplemousse avec fond de cassis prononcé et nuancé par une note osmanthus". Le premier Prix du Parfum lui a été décerné en 2007. Voici un rosier que l'on aimerait avoir dans son jardin si l'on est sensible aux fragrances des roses.

 

              

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

La roseraie de La Beaujoire ne pouvait pas faire moins que rendre hommage à un grand jardinier, André le Nôtre, en accueillant une rose portant son nom. Son coloris très doux, un peu passé, correspond tout à fait à l'idée que l'on peut se faire des roses fleurissant au 17ème siècle...

 

 

 

 

 

Je vais interrompre ici la première partie de mon reportege qui serait sans cela beaucoup trop conséquent. A bientôt donc pour la suite de la promenade...

Le titre que je viens de donner à cet article annonce déjà la couleur, et tout semble dit.

Pas si sûr... Quand on franchit le seuil du jardin appartenant à Annick et Yves Gillen, situé dans le Parc Régional de Brière, il faut s'attendre à tout et surtout laisser de côté toutes les idées reçues et  préconçues sur le jardinage, que l'on aurait pu engranger jusqu'alors. Il faut savoir que l'on pénètre dans un univers, le leur, fait de connaissances certes, mais surtout d'expérimentations, d'acceptations, de joies et de travail, où la facilité n'a pas sa place... Pas donné à tout le monde !




              


                                Petit portail d'entrée fait maison





 







D'abord, le site est particulier puisque le sol est constitué de tourbe, cette matière terreuse qui compose les marais de Grande Brière et cela procure une sensation de souplesse sous les pas.
Ensuite, cette matière organique, gorgée d'eau, favorise la croissance des végétaux à un point tel que l'on a le sentiment de se trouver dans une sorte de jungle percée d'allées étroites serpentant comme autant de tunnels verts, ponctués de passerelles en bois. Quelle luxuriance étonnante ! Mais comme nous nous trouvons dans un jardin d'agrément, les fleurs ne sont pas absentes, loin de là, et d'immenses rosiers grimpants constituent de véritables collines fleuries....


































 


                     Vue rapprochée sur le rosier aperçu sur la photo précédente, à gauche



On est libre de se promener dans le jardin au gré de ses désirs de découvertes, mais difficile d'échapper aux commentaires d'Yves Gillen, jardinier-prof, passionné, passionnant, et bourré d'humour... Sa visite guidée-conférence est une véritable ode à la nature et une mine d'or en matière de jardinage biologique. Les deux heures passées en sa compagnie s'égrènent à une telle vitesse qu'à la fin on pense que l'on vient d'arriver, c'est dire...  Et les visiteurs, nombreux, semblent très intéressés -qu'ils soient amateurs ou professionnels (on les repère vite !)-,  par le discours de ce jardinier d'exception.

A la queue leu-leu, nous déambulons dans ce labyrinthe végétal, tendant l'oreille pour ne pas perdre notre guide dont la voix porte, heureusement ! Il parle fort dit-il, parce qu'il est un peu sourd ! J'en doute, mais bon. Il nous mène sur la rive d'une sorte d'étang dont le niveau a baissé (çà c'est le marais qui bouge !), d'où émerge une petite île :










Puis, d'étroits sentiers en passerelles, on aboutit à une sorte de cabane couverte de roseaux et noyée dans la verdure :



Elle abrite de nombreux outils de jardin dont une machine imposante : un hache-paille ou hache-lande utilisé autrefois en Bretagne pour tailler le genêt. Yves s'en sert pour couper menu les végétaux destinés au paillage du jardin, le potager en particulier. On assiste d'ailleurs à une démonstration magistrale et très efficace... autant sinon plus, que les broyeurs que l'on trouve maintenant dans le commerce.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Ce n'est pas le seul outil d'usage peu courant que l'on va découvrir ici, car au potager (nécessaire à un couple de végétariens), la grelinette est de mise ainsi qu'une petite fourche bêche légère et aux dents fines (dont j'aimerais bien avoir la petite soeur d'ailleurs !). Ces deux instruments de jardinage sont indispensables au jardinier Bio car, première règle importante à respecter en matière de bêchage:  l'on ne retourne pas la terre afin de permettre aux micro-organismes de poursuivre leur activité en toute sérénité. Ensuite, deuxième règle,  le paillage : il permet de conserver l'humidité dans le sol, de recycler les végétaux sur place et d'économiser l'arrosage.

                                         Yves Gillen, grelinette à 5 dents en main



Quant au compost, troisième point non négligeable, il faut d'abord savoir le constituer et ne pas se contenter d'entasser dans un coin du jardin tous les déchets verts et ménagers... Selon Yves Gillen, Il est bon de commencer à le constituer à l'autome ou au printemps, à même le sol. Ensuite de respecter un bon équilibre entre l'azote (1/3) et le carbone (2/3). Explications : pour l'azote, un tiers de volume humide (gazon, légumes) et pour le carbone, deux tiers de volume sec (branches, feuilles mortes, paille...), plus une pelletée de terre de temps à autre. Cette façon de procéder permet une décomposition active et inodore.

Pour la nature du sol, l'idéal serait une terre composée de 1/3 de sable,  1/3 d'humus et 1/3 d'argile. Cela parait compliqué ? Je ne pense pas car on peut toujours essayer d'améliorer une terre trop lourde avec du sable et du compost, dans le cas contraire, ajouter de l'argile...

Avant de quitter le potager, encore quelques photos :

































































Le Jardin du Marais comprend maintenant un nouvel espace abondamment fleuri : le "Nouveau Jardin", dernière création d'Yves et Annick Gillen. Car il faut préciser que le jardin tout entier est une partition jouée à quatre mains, Annick s'attachant plus particulièrement au choix et à la culture des rosiers, vivaces et autres plantes d'ornement, tandis que son mari effectue les travaux de jardinage demandant une certaine force physique.

 

 

Le rythme de ce joli jardin fleuri est donné par d'immenses digitales, les fameux  "Gants de Notre-dame", qui surgissent là et puis encore là, dressant leurs belles hampes vers le ciel...
Pour ma part,  j'apprécie beaucoup les associations florales mettant en scène des fleurs, plutôt  "champêtres" ou sauvages et des plantes cultivées ou sophistiquées. Cela donne un résultat fort agréable à regarder...

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

                               
                                      
 Une très jolie petite clématite escalade une structure en bambou : 
       
                                    
























Là, une frise à "la Monet" :
























Avant de retourner sur nos pas, notre guide nous signale, non loin d'un jardin expérimental en chantier, un magnifique Cyprès chauve qui semble vraiment apprécier l'environnement du marais briéron...

Mais la visite se s'achèvera qu'après une petite halte auprès de la roulotte-chambre d'amis, pourvue de tout le confort, grâce aux panneaux solaires et surtout d'une douche très tendance :





Sans oublier, à proximité, une élégante cabane abritant les "Toilettes sèches". Ecologie oblige !!

Ne pas partir sans jeter à nouveau un petit coup d'oeil à la belle collection de grenouilles en céramique et aux petits objets en zinc....

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 Et puis, tiens, deux jolis nymphéas à la surface d'un petit bassin perdu dans la végétation, ouf ! j'ai bien failli les manquer !



                                

 

 

 

Un peu longue la promenade ? C'est vrai, pourtant il faudrait passer beaucoup plus de temps encore dans ce jardin tellement les centres d'intérêts y sont nombreux... Mais... vous pouvez toujours vous y rendre à votre tour !

Cette visite au coeur d'un monde imaginaire fantastique se termine donc par le Potager de Gargantua. Ce jardin qui évoque ceux du Moyen-Age, associe fleurs et légumes dans de grandes plate-bandes surélevées et maintenues par des plessages. Il est cerné par les communs du château : pressoir, grandes écuries qui fournirent au roi François 1er ses étalons de guerre, ainsi qu'un pédiluve destiné à la "toilette" des chevaux en question !

Aujourd'hui, cette pièce d'eau qui  a évidemment perdu sa vocation première, est peuplée d'êtres fantasmagoriques tout droit sortis de l'imagination de l'artiste Fabien Verschaere. De curieux personnages en céramique colorée se promènent à la surface de l'eau et sont en parfaite résonance avec ces lieux qu'on croirait enchantés.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

     
                                                                                                    












     











                      

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 




























Au fond, on distingue quelques parasols de  l'espace restauration où l'on peut très agréablement reprendre des forces après une telle promenade et  faire connaissance avec la gastronomie locale, excellente, il faut le souligner.

Pour plus d'informations : http://www.chateaudurivau.com

 

Nous sortons enfin de cette forêt étrangement habitée - un peu bousculés tout de même, je l'avoue !-, pensant terminer tranquillement notre promenade.

He oui ! J'avais bien dit que ce n'était pas fini ! Nous tombons en arrêt devant un Pot, un Grand, un Enorme Pot de Fleurs, et d'un rouge ! C'est simple, on ne voit que lui :

 

 

 

 

 

 

 

 

 






























Non, ce n'est pas une illusion d'optique. En fait d'ici, le château semble pouvoir entrer tout entier dans le pot, comme par magie.
Certes, il y a la perspective, mais en réalité ces objets hors norme nous font perdre tous nos repères.
D'autant plus que j'aperçois du coin de l'oeil sur la droite, émergeant des arbres du verger, une gigantesque Paire de Bottes vers laquelle je me dirige sur le champ...

































Je finis pas me persuader que le jardinier qui entretient ce jardin appartient à la famille de Gargantua et qu'il égare ici et là ses instruments de travail, comme cet arrosoir, par exemple, aussi démesuré que le reste et appelé "Vaisseau de Jardin" :

























Au fait, les bottes, ce sont deux pieds gauche ! D'où sans doute leur nom : "Invendus-Bottes" ! Objets parfaitement inutilisables et surréalistes réalisés par Liliane Bourgeat qui se plait à nous conduire dans un monde merveilleux, celui de l'enfance...

Plus loin, la "Cage d'Amour" accueille un couple de pigeons :





















Mais si ces oeuvres d'art sont l'attrait indéniable des Jardins du Rivau, elles ne nous font pas oublier pour autant les belles allées fleuries de vivaces ou de rosiers,

























ni cette belle frise de grandes graminées ainsi que les superbes cascades de baies dorées des Viburnum Opulus :




















































Un cinquième et dernier volet complétera cette visite qui s'achèvera là où elle a débuté : le Potager de Gargantua et le Château...

A bientôt....

Cette longue station auprès de la sympathique Famille Pots de Fleurs m'a donné envie de gambader partout à la recherche de nouvelles surprises... même si l'âge de faire des gambades m'ait passé depuis longtemps !

Gambader... jambes ? Cà tombe bien, voilà justement que je me retrouve au beau milieu d'une "Forêt", et pas n'importe laquelle : "La Forêt qui court" !
De plus en plus bizarre cette promenade et puis drôle de nom.
D'ailleurs, pourquoi court-elle cette forêt ? Réponse : comme les "P'tits bateaux", parce qu'elle a des jambes ! L'idée du géant me revient à l'esprit car des jambes aussi grandes ne peuvent que lui appartenir et à toute sa famille avec.... à moins que l'artiste Basserode n'ait souhaité faire allusion à la fuite du temps, on ne sait pas.

Bref, voici donc cette forêt en marche :













Impressionnant, non ?





















Mais pour donner une idée de la taille de ces paires de jambes, je me suis posée sur le pied de l'une d'entre elles :

Là, je peux dire qu'on se sent vraiment dans la peau d'un "nain" !



































Curieusement, par moment on a l'impression que ce sont les arbres qui avancent genoux fléchis...
A propos des arbres sur lesquels sont installées ces sculptures, pas de panique, les Eaux et Forêts ont homologué les fixations afin de ne pas entraver leur croissance. Et l'exposition a été conçue entre 1997 et 1999.  On peut donc constater que tout le monde se porte bien...

 

 

 

 

 

Voilà, je vais laisser ici la "Forêt qui court" pour courir à mon tour vers de nouvelles aventures, car ici,... il faut s'attendre à tout !

A plus tard si vous le voulez bien....