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En avril, j'ai parlé des vivaces et de leur intérêt dans nos jardins : plantes pérennes, demandant peu ou pas d'entretien, souvent rustiques...
Aujourd'hui, j'ai rassemblé un échantillon des vivaces qui sont en fleurs en ce moment dans notre jardin et je vous propose de poursuivre la promenade entamée l'autre jour avec les campanules et les clématites... Dans la mesure du possible, j'essaie de vous donner le nom de l'espèce que je possède, mais il peut y avoir des erreurs, ne m'en veuillez pas si cela arrive et corrigez-moi si nécessaire....
Voici la Linaire pourpre, une vivace éphèmère qui se ressème aisément, de forme mince et érigée, elle est assez décorative :
On aurait je pense, intérêt à l'associer à des lys ou des grandes campanules par exemple... comme celles déjà évoquées dans un article précédent.
Une autre plante, assez discrète mais aux fleurs délicates en forme d'ombelles, qui aime les sols frais et résiste à -15°, l'Astrance Major "Roséa" appelée ainsi en raison de son coeur purpurin. C'est un pied que l'on m'a offert il y a trois ans mais qui commence à prendre toute son ampleur cette année :
Il existe d'autres variétés de teintes différentes, que j'aimerais bien me procurer puisque cette vivace se plait bien ici...
A ce sujet, j'aimerais ouvrir une petite parenthèse issue de l'expérience : il ne sert à rien de planter dans son jardin ce que j'appelle des plantes "coup de coeur" si les conditions requises pour les faire pousser ne sont pas réunies : exposition, nature du sol etc... On perd son temps... et son argent !! Mais naturellement, vous savez tout çà ! Bien, fermons la parenthèse....
Sur la photo précédente, on distingue à l'arrière-plan, le rose carminé des Lychnis Coronaria "rubra" ou Coquelourde. Voici une plante vivace éphèmère qui se ressème volontiers pour donner une floraison estivale éclatante. Et cette année, cette jolie plante au feuillage argenté, est particulièrement productive :
Au premier plan de cette photo, des petits Oeillets rustiques (Dianthus deltoïde) dont la teinte se rapproche de celle des Lychnis. Un Pélargonium acheté au hasard se trouve assorti aux plantes voisines... Les Lychnis se prêtent aisément à toutes les associations, comme avec les Eschscholtzias (Pavots de Californie, région d'Amérique dont ils sont l'emblème) ou les Alchemilles Mollis, autres vivaces dont l'intérêt réside dans la floraison mousseuse vert anis :
Voici une jolie vivace à fleurs plutôt envahissante quand elle se plait quelque part : l'Alstroemeria ou Lis des Incas. Ici elle s'est faufilée au coeur du rosier Claude Monet se livrant à un certain mimétisme !! Qui se ressemble, s'assemble....
Je vais clore ce chapitre par le joli Géranium vivace "Rozanne" dont le bleu lavande éclaire un coin du jardin occupé par un Phormium. Une plante facile qui m'a surprise au début car elle disparait complètement l'hiver et j'ai alors pensé qu'elle avait péri... Heureusement il n'en était rien mais il faut toutefois pendre garde aux limaces qui se régalent des jeunes pousses au printemps !
BONNE FIN DE SEMAINE A TOUS...
...AVEC UN PEU DE SOLEIL SI POSSIBLE !!
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La floraison des iris est achevée, d'autres vivaces prennent le relais, en compagnie des clématites.. Je vous invite à un petit tour d'horizon le long des allées du jardin...
Sur le mur de la cabane à outils, les deux "Mrs Cholmondeley" dressent vers le ciel leurs grandes fleurs couleur lavande...
Plus loin, le Torii est investi par Nelly Moser, déjà passée, et une nouvelle venue aux charmantes petites fleurs en trompette de teinte rose foncé. Elle répond au nom de Princess Diana !
En chemin, on croise une coulée de grandes campanules blanches d'où surgissent les derniers iris :
Cette année est propice à la floraison de ces vivaces que je viens de prendre en vue rapprochée :
Au pied des rosiers, j'ai planté la même variété en compagnie d'une autre campanule, la takesimana "Elisabeth",
Parmi les Clématites, les deux japonaises, Omoshiro et Yukikomachi, accompagnent sur la palissade, la Jaskmanii aux grosses fleurs bleu nuit :
Clématite Omoshiro
Clématite Yukikomachi
Clématite Jackmanii :
La rouge "Cardinal" a regroupé toutes ses fleurs en une énorme boule :
Pour en terminer avec les clématites, voici l'une de mes préféres, la jolie "Chrystal Fountain" qui cette année a vraiment donné l'illusion d'une fontaine s'écoulant dans l'allée :
Juin devrait offrir d'autres floraisons, mais certaines se font attendre, sans doute en raison du temps maussade que nous subissons depuis un bon moment...
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Voici une série de clichés illustrant une petite scène de la vie quotidienne de nos Mésanges Charbonnières. La bonne surprise fut nous fut décrouvrir que cette nouvelle famille a été créée par le couple dont le mâle, bagué de rouge avait été chassé du jardin par les Mésanges bleues il y a quelques semaines... Ces Mésanges-là ont vraiment de la suite dans les idées, c'est le moins que je puisse dire !
Nous en sommes à présent à la phase de nourrissage des petits qui sont nés depuis peu et les deux parents sont à la manoeuvre...
Voici que Madame Mésange arrive et se pose tout d'abord sur le nichoir au lieu de pénétrer à l'intérieur :
Au bout d'un moment son attitude semble curieuse...
Jusqu'à ce que l'autre parent fasse son apparition à l'entrée du nid :
La scène se poursuit et un dialogue probable s'instaure entre les deux oiseaux, qui pourrait être du style :
"Bon, si tu poursuis ta sieste, je vais partir car je ne peux pas m'occuper des enfants !" dit Madame !
"Attends, je termine le ménage et je sors..." répond Monsieur !
"Cette fois je crois qu'elle est partie, quelle impatience !!"
"Vite, vite, je cours la chercher !! "
Vu la vitesse à laquelle l'oiseau se propulse hors du nichoir, la photo est floue, mais on distingue très bien la bague rouge toujours présente à sa patte droite...
Suite de l'histoire à la prochaine édition ! A très bientôt...
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Hier après-midi, attirée par des petits cris caractéristiques, je jette un coup d'oeil par la fenêtre du premier étage. Dans le noisetier, j'aperçois un bébé mésange perché sur une branche, qui piaille à qui mieux mieux... C'est une petite bleue. Le temps de se ruer sur l'APN, un adulte arrive le bec chargé de victuailles :
Sur la photo, le petite mésange est déjà nourrie, on devine son bec ouvert... Une chance d'avoir pu saisir cette scène à laquelle on n'assiste pas souvent. Il ne s'agit évidemment pas de la famille qui a niché dans notre jardin dont les petits doivent avoir maintenant à peu près un mois... En tout cas, on peut constater que chez les mésanges, on prolifère pas mal dans le quartier, et c'est tant mieux !
Bon dimanche à tous...
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Comme chaque année, des Mésanges Bleues et des Charbonnières ont mené à bien leurs couvées respectives et ont quitté les nichoirs pendant l'une de nos absences, à notre grande déception... C'était il y a un mois environ.
Quelques photos cependant des Charbonnières pendant la période d'élevage des oisillons :
Peu avant l'envol des petits, la chance a voulu que l'un d'eux montre le bout de son grand bec à l'entrée du nid :
Un aperçu de l'intérieur très confortable du nid une fois abandonné par ses occupants :
Pour les Bleues, il a été plus difficile de les saisir , la météo n'étant pas très favorable aux stations prolongées dans le jardin ! Voici quand même quelques photos :
Aujourd'hui, tous nos espoirs sont orientés vers le troisième nichoir qui est occupé par une nouvelle famille de Charbonnières installée peu après le départ des autres oiseaux. S'agit-il du fameux couple bagué dont j'ai déjà parlé... mystère ! Pour l'instant, on en est au stade de couvaison et ma curiosité n'ayant pas de bornes, j'ai profité de l'absence momentanée de la mère, pour jeter un oeil discret à l'intérieur du nid ! Et voici ce que j'ai vu :
C'était le 26 mai et j'ai compté neuf oeufs !
Deux jours avant, la maman continuait d'améliorer le confort du logement comme en témoigne la très mauvaise photo ci-dessous !
Cette fois-ci, j'espère bien qu'on va pouvoir suivre de près cette nouvelle famille de Mésanges car c'est la première fois que nous asssiterons à une couvaison à cette époque de l'année... Donc, affaire à suivre, je vous tiens au courant !
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D'une toute petite bouture offerte il y a quelques années, est issu un magnifique rosier grimpant qui se couvre chaque printemps de fleurs aux coloris changeants, du rouge cerise au rose lavande un peu fané en passant par toutes les nuances de rose.
Longtemps j'ai ignoré son nom jusqu'à ce que j'apprenne qu'il s'agit du Rosier ancien "Seven sisters", la rose des Sept Soeurs ou des Sept Couleurs, un hybride de Rosa Multiflora dont l'obtention, d'origine japonaise, remonte à 1817.
Ce rosier n'est pas remontant mais par contre, il est délicatement parfumé et surtout très vigoureux. Il demande à s'appuyer sur une structure ce qui permet de le conduire à son idée et on peut le tailler modérément afin de ne pas se laisser déborder par son enthousiasme !...
On remarquera des roses blanches au sein du rosier rose ; sans trop vouloir m'avancer, je crois savoir qu'il s'agit de "Fée des Neiges" ou "Iceberg". Moins florifère que son compagnon mais remontant, il l'accompagne agréablement en lui apportant son éclat et sa luminosité.
En fait, à la plantation, j'avais disposé ces deux rosiers dans le même trou et également un Pierre de Ronsard qui était dans un triste état.... Il l'est toujours plus ou moins d'ailleurs mais il offre parfois quelques jolies roses qui s'harmonisent vraiment avec ses voisines... Bref, je trouve le résultat assez agréable à l'oeil !
Voici une série de photos des roses Seven Sisters qui montre l'évolution et la variété des coloris, depuis l'apparition des boutons jusqu'à l'épanouissement complet des fleurs...
Si, si, il s'agit bien du même rosier !
Le voici maintenant avec Fée des Neiges :
Des grandes campanules roses et blanches s'ouvrent maintenant en contrepoint afin de compléter cette scène de jardin... simple à reproduire si vous le souhaitez !
Pour finir, une vue d'ensemble de ce coin de jardin :
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