• A propos du Citron de Menton...

    CITRONS DE MENTON

     

    Quelques mots sur l'histoire de cet agrume qui fait son apparition dans le Pays de Menton vers le milieu du 15e siècle...

    Le secteur géographique mentonnais bénéficie d'un climat sous influence maritime, connu pour sa douceur tout à fait propice à la culture des agrumes. L'essor de cette dernière se situe aux 17e et 18e siècles pour atteindre son apogée en milieu du 19e. A cette époque on exportait 35 millions de citrons par an dans les pays limitrophes et jusqu'en Amérique du Nord.

    Le déclin de l'agrumiculture survient au cours de la seconde moitié du 19e siècle pour diverses raisons (maladies des citronniers, intempéries, exode agricole, développement urbain) et se poursuit jusqu'en 1956 où la majorité des arbres est ravagée par la maladie.

    Il faut attendre 1992 pour voir la relance de la culture d'agrumes grâce à diverses mesures prises par la Ville de Menton afin de favoriser la réimplantation des citronniers (aides financières, partenariat avec l'INRA...)

    Aujourd'hui, la promotion du CITRON DE MENTON se poursuit grâce à la création en 2004 de l'ASSOCIATION POUR LA PROMOTION DU CITRON DE MENTON dont l'objectif est d'obtenir la labélisation de l'agrume en I G P (Indication Géographique Protégée), ce qui permettrait de trouver de nouveaux débouchés pour ces fruits aux qualités si particulières, appréciées et reconnues par la profession et également le monde culinaire et de nombreux Chefs étoilés...

     

    A propos du Citron de Menton...

     

    A une époque où il est urgent et nécessaire de promouvoir les productions de notre pays, j'ai pensé dire un mot sur le CITRON DE MENTON, dont j'ai eu le plaisir de recevoir cette semaine un bel échantillon, grâce à la gentillesse de Danielle, amie lectrice de ce blog, et que je remercie encore dix mille fois !!

    Je peux ajouter que le goût de ce citron est véritablement incomparable, très parfumé et peu acide. Pour la première fois j'ai pu croquer dans un fruit sans faire la grimace, rien à voir avec les citrons, même bio, que j'achète habituellement !

    Si vous souhaitez vous faire un plaisir vitaminé et riche en huiles essentielles, voici le lien de l'association :

    http://www.lecitrondementon.org/

     

    Très belle semaine à tous amis blogueurs, et merci d'avance de vos visites et petits mots toujours appréciés

    Bises de Shuki

     

    PS : Les informations historiques proviennent du Site officiel 

     


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    Nous allons nous attarder encore un peu en Provence, toujours dans le Var, et cette fois  je vous emmène dans un village perché à 635 mètres d'altitude, qui domine une grande partie de la région depuis la Montagne Sainte Victoire à l'Ouest jusqu'à la Méditerranée et le Massif des Maures à l'Est. 

    J'ai visité plusieurs fois TOURTOUR, ce village situé à 25 kms au nord-ouest de Draguignan, mais chaque fois, c'est le même choc, le même émerveillement, quand je me retrouve là-haut ! Vous savez, un peu comme lorsqu'on aperçoit la mer pour la première fois...

    Là, c'est grandiose car rien ne vient troubler la vision panoramique qui s'offre à nous, surtout par grand beau temps comme c'était le cas ce jour-là !

     

    Un village dans le ciel : Tourtour

     

    A mon avis, le meilleur endroit pour admirer le paysage, éprouver cette sensation d'immensité, cette lumière sans entrave, se situe près de l'église Saint Denis, petite église romane édifiée hors du village lui-même...

     

    Un village dans le ciel : Tourtour

    En effet, contrairement à de nombreux villages du Sud où les maisons se blottissent en cercle au pied de leur église, ici les deux entités sont séparées.....  La photo suivante prise de l'autre côté de Tourtour montre cette particularité :

      

    Un village dans le ciel : Tourtour

     

    Quelques mots sur l'église... Elle existait déjà en 1002 et portait le nom de Saint-Domnin, appellation que l'on donnait souvent aux églises contruites sur d'anciens sites gallo-romain. La francisation a transformé le nom en Denis au 19ème siècle. L'édifice est d'architecture romane très sobre et dépouillée.

     

    Un village dans le ciel : Tourtour

     

     

    Un village dans le ciel : Tourtour

     

     A droite de l'entrée, deux bustes reliquaires du 16ème siècle, Saint Nicolas et Saint Etienne  :

     

    Un village dans le ciel : Tourtour

     

    d'autres statues : 

    Un village dans le ciel : Tourtour

     

    Un village dans le ciel : Tourtour

    Un village dans le ciel : Tourtour

    Derrière cette Vierge, le tableau représente Saint Isarn célébrant une messe à l'intention de deux jeunes nobles torturés par le seigneur de l'endroit. Selon la tradition, cet épisode serait peut-être à l'origine du nom du Village rebaptisé alors "Tortorio"... 

     

    Quelques vitraux...

    Un village dans le ciel : Tourtour

     

    Un village dans le ciel : Tourtour

     

     

    L'emplacement actuel du village remonte au 12ème siècle. On distingue encore aujourd'hui les trois enceintes qui se sont positionnées au fil des siècles :

    Un village dans le ciel : Tourtour

    (Emprunt : Plaquette Office du Tourisme)

     

    Le château communal datant du 17ème siècle, est situé à droite sur le plan dans la troisième enceinte. On y trouve les services administratifs du village (la mairie, l'office du tourisme, la poste...)  : 

    Un village dans le ciel : Tourtour

     

    La Fontaine de la Trinité et le Portalet appartiennent aussi à cette enceinte et marquent l'entrée de Tourtour...

     

    Un village dans le ciel : Tourtour

     

    Pour ma part, je préfère flâner sans but précis au coeur du village médiéval, longer les murailles, m'attarder dans les ruelles escarpées, près des fontaines chantantes, dans les recoins inattendus....

     

    Un village dans le ciel : Tourtour

     

     

     

     

     

     

     

    Un village dans le ciel : Tourtour

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Un village dans le ciel : Tourtour

     

     Voici une petite terrasse où il doit faire bon s'attarder... sauf peut-être les jours de mistral !

     

    Un village dans le ciel : Tourtour

     

    Un village dans le ciel : Tourtour

     

    Un village dans le ciel : Tourtour

     

     

    Un village dans le ciel : Tourtour

     

     

    Un village dans le ciel : Tourtour

     

     

    Un village dans le ciel : Tourtour

     

     

    Un village dans le ciel : Tourtour

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Un village dans le ciel : Tourtour

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Un village dans le ciel : Tourtour

     

     

     

    Un village dans le ciel : Tourtour

     

     

     

    Un village dans le ciel : Tourtour

     

     

    De ruelles étroites en passages voûtés, de l'ombre à la lumière, on finit par ne plus très bien savoir où l'on se trouve ! Ce n'est pas grave, j'aime me perdre dans ce dédale... Il fait chaud, il fait soif, mais qu'à cela ne tienne : l'eau coule partout dans ce village et les fontaines offrent une eau claire et pure parfaitement potable... Comme celle-ci, sur une petite placette, avec en prime, un banc accueillant à proximité :

     

    Un village dans le ciel : Tourtour

     

     

    ou bien celle-ci datant de 1850 :

      

    Un village dans le ciel : Tourtour

     

     

    Le village est en effet alimenté, les robinets des habitants comme les fontaines publiques, par une source de qualité irréprochable et surtout inépuisable... du moins jusqu'à présent ! Je me suis laissé dire que lors de la canicule de 2003, les Flayoscais, soumis à des restrictions d'eau, venaient s'approvisionner à Tourtour...

     

    Comme tout village ancien qui se respecte, Tourtour possède son lavoir :

     

    Un village dans le ciel : Tourtour

     

      

    Un village dans le ciel : Tourtour

     

    J'imagine combien les mains des Tourtouraines ont dû souffrir et rougir de laver le linge dans une eau à 10°, voire moins l'hiver... Quel confort nos machines du 21ème siècle  ! En tout cas, j'ai plongé ma main dans cette eau courante, histoire de voir, mais je l'ai retirée bien vite !! Il faut dire qu'il faisait près de 30° ce jour-là....

    Le lavoir se trouve à proximité du Vieux château (enceinte du 12ème siècle) :

     

    Un village dans le ciel : Tourtour

     

     

    Un village dans le ciel : Tourtour

     

     

     

    Un village dans le ciel : Tourtour

     

    En prenant un peu de recul, juste après le lavoir, le Château médiéval apparait juste à droite sur cette photo :

     

     

    Un village dans le ciel : Tourtour

     

    Et un petit quart de tour sur la gauche nous offre un autre paysage, à l'arrière du village :

     

    Un village dans le ciel : Tourtour

     

     

    Mais il est temps de revenir à notre point de stationnement car l'heure du repas sonne au Campanile ! 

     

     

    Un village dans le ciel : Tourtour

     

     

    Je précise qu'ne petite erreur de légende s'est glissée à la fin de la vidéo (la cascade s'est changée en fontaine !) 

     

      

    Avant de quitter Tourtour où nous aurions pu nous attarder encore tant le plaisir est grand d'être là, jetons un coup d'oeil sur deux oeuvres d'art en bronze que l'on doit à Bernard Buffet.

    L'artiste s'est installé au village en 1986 et Annabel, son épouse, a offert deux de ses sculptures au Village après sa disparition en 1999... On peut les admirer sur le parvis du château communal.

     

    Le Flambé :

    Un village dans le ciel : Tourtour

     

     

    Le Lucane :

      

    Un village dans le ciel : Tourtour

     

    J'espère que cette balade vous aura intéressés, pour plus de renseignements sur ce village de Provence, vous pouvez vous rendre sur le site :

    http://tourtour.village.free.fr

     

    A bientôt pour de nouvelles découvertes... et bonne fin de semaine à tous !

    Shuki

     

     


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    Avec ce nouvel article, je vous propose un retour en Dracénie pour une petite flânerie dans un village pittoresque provençal, FLAYOSC, ... que j'aime particulièrement.

    Situé à 7 kms de Draguignan et perché à 330 m d'altitude, au sein d'un site verdoyant, le village s'enroule autour de l'église Saint-Laurent dont le clocher est coiffé d'un campanile ouvragé ...

    Nous avons pris ces photos au pied du village et pas à la meilleure heure de la journée si bien que la qualité s'en ressent, mais cela donne une idée :

     

    Flayosc, village provençal

     

    Flayosc, village provençal

     

    Nos pas nous ont conduits ensuite intra-muros vers l'église romane Saint-Laurent. Edifié en 1040, l'édifice a fait l'objet de plusieurs modifications aux 16e et 17e siècles... On y trouve de belles céramiques d'inspiration mauresque et plusieurs oeuvres d'art contemporaines.

    Flayosc, village de Provence

     

    Le campanile renferme une cloche qui ne manque pas de rappeler l'heure aux habitants... très souvent !

    Flayosc, village de Provence

     

    Flayosc, village de Provence

     

    Flayosc, village de Provence

     

    Mais pénétrons dans l'édifice par la modeste porte qui se dissimule derrière cet olivier...

     

     

    Flayosc, village de Provence

     

    Les murs épais laissent passer la lumière par quelques vitraux contemporains:

    Flayosc, village de Provence

     

    Flayosc, village de Provence

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Flayosc, village de Provence

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Flayosc, village de Provence

     

    Le confessionnal bénéficie lui aussi des couleurs chatoyantes des vitraux :

    Flayosc, village de Provence

     

    Cette vue de l'extérieur montre l'emplacement des vitraux et donne une idée de leur taille :

     

    Flayosc, village de Provence

     

    Au-dessus de l'autel, un vitrail représente Saint Laurent, patron de la paroisse, martyrisé en 258 par les romains :

     

    Flayosc, village de Provence

     

    Flayosc, village de Provence

     

    Ci-dessous, Saint Laurent, la palme des martyrs à la main : 

     

    Flayosc, village de Provence

     

    Flayosc, village de Provence

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Plusieurs oeuvres d'art ornent les murs de l'église, comme cette allégorie signée Charles Ortega et dédiée aux bâtisseurs de cathédrales :

    Flayosc, village de Provence

     

    ou cette fresque du même artiste, évoquant la tragique nuit de Noël 1589 :

    Flayosc, village de Provence

     

    Flayosc, village de Provence

     

    et cette petite céramique de Max van der Linden, céramiste belge :

    Flayosc, village de Provence

     

    Près du choeur, une autre céramique symbolise le Pain et le Vin :

     

    Flayosc, village de Provence

     

    Toutes les statues de saints sont placées dans des niches décorées de faïences remarquables . Il faut savoir en effet que de nombreuses faïenceries existent dans les environs, notamment à Salernes, Villecroze, etc...

     

    Ci-dessous Sainte Roseline dont j'ai déjà parlé dans un article précédent...

    Flayosc, village de Provence

     

    Le Padre Pio est représenté au fond de la niche derrière la statue de Saint Antoine de Padoue :

    Flayosc, village de Provence

     

    Flayosc, village de Provence

     

    Très récemment, la paroisse a acquis ce bel orgue venu de Zurich : 

     

    Flayosc, village de Provence

     

    Après avoir contourné l'église, nous avons emprunté une ruelle pavée passant sous une porte sarrazine, vestige d'une époque où Flayosc était protégée par des remparts :

     

    Flayosc, village de Provence

     

     

    Flayosc, village de Provence

     

     

    Une fois franchie cette porte, nous avons débouché sur la place de la Reinesse accueillis par le bruit de l'eau jaillissant dans la fontaine :

     

    Flayosc, village de Provence

     

     

    Flayosc, village de Provence

     

     

    Cette eau claire a dû faire le bonheur en son temps de plus d'une lavandière jusqu'à ce qu'un avertissement des "autorités" en interdise l'accès pour laver le linge. La preuve c'est que le platane tout proche en garde encore le souvenir !

     

    Flayosc, village de Provence

     

    Pour quitter ce lieu fort agréable et rafraichissant comme on en trouve tant en Provence, nous avons emprunté une autre ruelle :

     

    Flayosc, village de Provence

     

    Alors là, je ne saurais vous dire pourquoi cette voie porte ce nom évocateur, mais en tout cas, elle nous a tranquillement ramenés près de l'église ... 

     

    Flayosc, village de Provence

     

     

    Vous l'aurez compris, cette évocation de Flayosc ne représente qu'une petite fraction de ce que je pourrais vous dire sur ce lieu, mais où serait donc le plaisir de la découverte, si un jour vous passez par là ! !

     

    Très bonne soirée,

    et à plus tard pour une nouvelle balade dans cette belle région....

     Shuki

     

     

     


    27 commentaires
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    Comme promis, voici la suite de nos pérégrinations dans les environs de Draguignan, "capitale" de la Dracénie (voir billet précédent...).

     

    Je voudrais vous montrer un édifice peu courant et même je pense unique en son genre. Il est situé sur la Commune de TRANS EN PROVENCE, à quelques kms de Draguignan, et il s'agit d'un PUITS AERIEN. Si, si, vous avez bien lu même si les termes vous paraissent contradictoires ! 

    Ce protopype, car c'en est un finalement, a été bâti au sommet d'une colline transiane par un chercheur, le  Professeur Achille Knapen :

    "La naissance de ce curieux édifice transian remonte à 1930. Cette année là, M. Knapen, savant homme du Nord décida de se fixer à Trans en Provence pour y réaliser une étonnante expérience : celle de récupérer l'humidité nocturne de l'air avec un condensateur artificiel pour résoudre le problème de la sécheresse. Autrement dit : approvisionner un puits avec de la rosée."

    (Source : http://www.histoire-eau-hyeres.fr/612-puits_aerien.html)

     

    et autre petit emprunt sur le Web pour la photo aérienne suivante :

     

    puits aérien de Trans

     

     

     

    Il s'agit là d'un cliché relativement récent,

    mais voici le même édifice en 1982 (photos numériques issues d'argentiques, collection personnelle : Shuki) :

     

    Puits aérien Trans

     

    puits aérien de Trans

    A l'époque on pouvait encore pénétrer à l'intérieur du puits, ce qui n'est plus le cas aujourd'hui où alors en visite guidée. 

     

    Voici donc mes photos de 2013 : le puits vu de l'extérieur

     

     

    Puits aérien de Trans

     

    Puits aérien de Trans

     

     

     

    Puits aérien de Trans

     

    Sur cette photo, on voit que le Puits est maintenant protégé des malveillances par une clôture hermétique.

     

    Puits aérien de Trans

     

     

    Pour en savoir plus sur la conception du professeur Knapen , voici un extrait du site : 

    http://www.histoire-eau-hyeres.fr/612-puits_aerien.html

     

    Le fonctionnement du puits aérien
    Voici comment Monsieur KNAPEN concevait le fonctionnement de son puits :
    1° La nuit l'air froid pénètre dans le tube métallique central. Il remonte ensuite par le vide annulaire qui entoure ce tube, glisse le long de la masse externe en béton et sort par les orifices inférieurs de la cloche.
    2° Le jour, l'air pénètre par les orifices supérieurs de l'enveloppe, il arrive au contact des ardoises et de la masse interne à basse température, se refroidit, laisse déposer une partie de son humidité et s'échappe par les ouvertures inférieures. Les gouttelettes formées à l'intérieur du condenseur tombent sur le plancher et elles sont conduites par des rigoles dans une citerne enterrée.

    Mis en fonctionnement, le puits aérien devait confirmer cette théorie. Lorsque plusieurs journées froides faisaient place brusquement à une température très chaude, généralement précédée de brouillards, des traces de condensation furent relevées à diverses reprises. 
    Les jours les plus "favorables" ne fournirent que la valeur d'un seau de 10 litres ! M. Knapen espérait obtenir 30000 à 40000 litres par jour de son ouvrage.
    Ce fait, prouvait tout de même que la solution du problème serait possible à condition de persévérer dans les observations et les expériences indispensables pour mettre le dispositif de captation en rapport avec les conditions météorologiques locales.

    Le résultat de l'expérience
    Pourquoi ce résultat fut si faible ? Monsieur KNAPEN avait songé à des températures variant la nuit de 4° en dessous de zéro à 11 ° au-dessus de zéro. Il était loin du compte à Trans en Provence où pendant les mois d'été les différences ne sont que de quelques degrés. En outre, le condenseur était trop grand, il ne pouvait se refroidir suffisamment la nuit. Il semblerait que le condenseur idéal devrait être léger.

     

    Même si l'idée était bonne, voici une expérience qui a donc tourné court et qui est devenue aujourd'hui une attraction touristique....

     

    Quittons maintenant TRANS-EN-PROVENCE pour nous diriger vers LES ARCS-SUR-ARGENS, sur le site de SAINTE ROSELINE. 

     

    Aux pieds du Massif des Maures, les vignobles du Château Ste Roseline jouxtent les oliveraies :

     

    les Maures

     

     

     

    Vignobles

     

     

    oliviers

     

     

    en traversant la route on parvient à la Chapelle St Roseline (XIème siècle), dans l'ancien Monastère de la Celle-Roubaud :

     

    Chapelle Ste Roseline

     

                           

    Cloître non visitable :                                   

     

     

    En Dracénie... suite !

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Dans le cloître, une Croix celtique :

    Croix celtique

     

     

    Chapelle Ste Roseline

     

    Cette Chapelle recèle des trésors, dont par exemple les reliques momifiées de Sainte Roseline des Arcs déposées dans une châsse en bois et en verre :

     

    Ste Roseline

     

    On peut y admirer aussi un beau retable du XVIème siècle,

    Ste Roseline- retable

     

    Un reliquaire contenant les yeux de la sainte :

    Ste Roseline- reliquaire yeux

     

    ainsi qu'une mosaïque de Marc Chagall (1975)  qui n'est pas visible actuellement en raison de travaux :

    Ste Roseline, Marc Chagall

    Les trois dernières photos sont les reproductions de cartes postales vendues dans la chapelle.

     

    A quelques dizaines de mètres de ce lieu de prière et de pélerinage se situent les bâtiments du "Château Sainte Roseline", où les amateurs de grands crus classés peuvent déguster et acquérir les vins qui font la renommée du site :

    Chateau Ste Roseline

     

    J'ai rarement envie d'acheter du vin, mais j'avais tellement entendu parler de ce Rosé de Provence  par mon père que je n'ai pas résisté à la tentation, surtout en voyant la forme particulière de la Cuvée "Lampe de Méduse", qui me rappelait des souvenirs...  D'ailleurs, surprise en arrivant à la maison, une petite recherche a permis de retrouver une ancienne bouteille de ce même modèle déposé dont papa s'était resservi un jour, pour un apéritif de sa création !

    Voici les deux "Lampe de Méduse"  en question :

     

    Lampe de Méduse

     

    Cette bouteille, créée en 1950 et devenue emblème du "Château Ste Roseline", est reconnaissable par sa forme personnalisée . Le haut est celui d’une bouteille de vin d’Alsace et le bas celui d’un flacon de parfum de Grasse. Son nom fait référence à l’ordre illustre des chevaliers de Méduse qui avaient pour habitude de lamper le vin.

    La forme de la bouteille a été relookée en 2010 à l'occasion de ses 60 ans. On voit d'ailleurs nettement la différence entre les deux bouteilles en ma possession....

     

    Sur cette amusante image, je vous donne rendez-vous pour la suite de ce périble en Provence en vous souhaitant une

    Très belle semaine ensoleillée à tous

     

    Shuki

     

     


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    Dragon

    (Source : René Goure, Ampus- 83 -)

    http://villageampus83.blog.lemonde.fr/2011/02/20/la-cite-du-dragon/

     

     

    "Dracénie", voici un terme qui mérite un brin d'explications... Brièvement, je dirais que le mot désigne l'ensemble des seize communes qui gravitent autour de DRAGUIGNAN, Sous-Préfecture du Var et qui composent depuis l'an 2000, la Communauté de Communes du secteur. Aux dernières nouvelles, trois autres communes ont dû se joindre aux seize premières cette année.

    Une bien belle région cette Dracénie où j'ai vécu par le passé (au siècle dernier !!! He oui !) et dont je souhaite vous montrer aujourd'hui quelques aspects... 

     

    Puisque j'ai cité DRAGUIGNAN, commençons par cette ville  dont l'origine remonte à plus de mille ans, c'est dire..... 

    "Sur le plan toponymique, la localité apparaît mentionnée pour la première fois en l'an 909 sous la forme latinisée Dragonianum. Et le lieu serait né, selon la légende, de la lutte contre un dragon (draconem), qui figure sur les armes médiévales de la ville. L'interprétation est en accord avec la légende de l'évêque d'Antibes, le pieux Hermentaire qui aurait combattu victorieusement vers l'an 400 un dragon ailé. Les latinistes expliquent alors que Draco dénomme ce dragon vaincu et que la terminaison guinum est relative aux habitants. La lutte entre un saint et un dragon, qui représente le païen non converti ou plus largement les forces du mal contre le bien, est une allégorie classique dans l'histoire de la chrétienté."  (Source Wikipedia)

     

    D'autres interprétations symboliques sont évoquées, mais je ne vais pas m'y attarder.

    Voyons plutôt des images...

     

     

    St Michel et le Dragon

     

     

     

    Saint Michel Archange et Saint Hermentaire terrassant le dragon

    (Eglise Notre-Dame et Saint-Michel)

     

     

    St Hermentaire et le dragon

     

     

    St Hermentaire et le Dragon

     

    Draguignan, église

    Eglise et Place du Marché (début)

    Eglise Notre-Dame

    Eglise Notre-Dame et  St Michel (façade arrière)

     

    Eglise N-D et  St Michel

     

    Eglise Notre-Dame et St Michel (façade avant)

     

    Le centre historique de Draguignan a fait l'objet de nombreuses rénovations et bien des bâtiments, trop vétustes, ont été supprimés. Il subsiste néanmoins aujourd'hui bon nombre de traces du passé.

     

     

    Non loin de la place du Marché, une porte, vestige médiéval, débouche sur la place aux Herbes qui mène à gauche vers l'une des anciennes rues de la ville, la rue de l'Observance.

     

     

    Vers place aux herbes

     

     

    Rue de l'Observance : 

    Draguignan

      

    Draguignan

     

    Les habitations ont souvent conservé de belles portes plus ou moins ouvragées et portant les initiales des anciens propriétaires, voire je pense  leur profession :

    Draguignan- porte

     

     Draguignan- porte sculptée

     

     

    Drag. Haut porte-

     

    Drag. Haut porte-

     

    Drag. Haut porte-

     

    Drag. Haut porte-

     

    Drag. Haut porte-

     

    Drag. Haut porte-

     

    Drag. Haut porte-

     

    Draguignan

    Drag. Haut porte-

     

    Au 46 de la même rue, une plaque commémorative évoque la captivité à Draguignan d'un poète hongrois, Sandor Kisfaludy, prisonnier des Français pendant la campagne d'Italie en 1796.

      

    Sandor Kisfaludy

     

    Sandor Kisfaludy

    une rue

     

     

    Sur la place l'Observance, une fontaine de facture récente remplace celle qui existait encore au début du siècle dernier:

    Fontaine place de l'observance

    Pl. Observance

     

    En empruntant la montée des Rigouliers, (« rigoula » signifie dégringoler avec notion de pente très raide),

    vers le Boulevard des Remparts, on longe la Chapelle de l'Observance :

     

    Chapelle de l'Observance

     

     

    L’Observance est le seul des 5 couvents de la ville de Draguignan parvenu jusqu'à nous dans son intégralité.

     

    Chapelle de l'Observance

     

     

    Aujourd'hui la Chapelle est un lieu d'expositions culturelles... que nous avons failli visiter à 5 minutes près !

     

    Toutes ces périgrinations dans le Vieux Draguignan nous ont forcément conduits à la Tour de l'Horloge qui domine la ville et connut bien des viscissitudes au fil des siècles, puisque tour à tour démolie et reconstruite. Celle que nous pouvons admirer de nos jours est la quatrième, elle date du 17ème siècle.

     

     

    Suite aux lettres patentes de Louis XIV, en 1660,

    "Le 10 juin 1661, le conseil communal, présidé par Raphaël Aymar, passe un marché à forfait avec Guillaume Mouretti, maçon d'origine italienne. Ce dernier s'engage à reconstruire la Tour et réparer la porte Saint François pour la somme de 3 260 livres.

     

    Le campanile en fer forgé qui chapeaute la Tour est réalisé en 1723 par un ferronnier de Bargemon, payé à hauteur de 15 livres par quintal de fer employé (le dessin ayant été demandé à Laurent Millaud, serrurier à Lorgues). On conserve la grosse cloche de la précédente tour, fondue en 1569 et pesant 600 kg et on en ajoute une plus petite d'un poids de 100 kg."   (Source Wikipedia)

     

     

     

    Tour de l'Horloge

     

     

     

    Tour de l'Horloge

     

     

     

    Dragon sur la tour

     

    Sur la Tour, le dragon et la date de construction

     

     

    Tour de l'Horloge

     

     

    Tour de l'Horloge, Campanile

     

     

    Tour de l'Horloge

     

     

    La Tour de l'Horloge mesure 18m et 24 avec le campanile

     

     

    Au pied de la tour

     

     

    Au pied de la Tour, un fort joli théâtre de verdure améliore considérablement le site :

    Théâtre de verdure

     

     

    Théâtre de verdure

     

     

    A l'arrière, la Chapelle Saint-Sauveur :

     

    Chapelle St sauveur

     

    De là, on a vue sur les toits de Draguignan :

     

    Draguignan

     

     

     

    Clocher Eglise

     

     

     

    En redescendant de la tour

    A l'ombre d'un olivier... en descendant de la Tour

     

    Je termine ici cet aperçu succinct du coeur historique de Draguignan... Mais je reviendrai prochainement avec d'autres images de Provence

    Alors, à bientôt !

     


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