• Parmi toutes les mésanges qui fréquentent le jardin, il en est certaines qui font de brèves apparitions, toujours en petites troupes, et qu'il est très difficile de saisir "au vol" si je puis dire ... Il s'agit des mésanges dites "à longue queue" au plumage joliment coloré de noir, blanc, rose.

     


    Elles se nourrissent habituellement de petits insectes et araignées, mais ne dédaignent pas les boules de graisse. Par contre les graines de tournesol ne semblent pas les intéresser.

    Il existe différentes sous-espèces de ces mésanges en Europe. La sous-espèce occidentale a une large bande noire au-dessus des yeux et le dos noir. Celles qui viennent chez nous correspondent bien à cette description... Elles sont de petite taille mais très élégantes grâce à leur grande queue. J'avoue que j'apprécie beaucoup ces oiseaux tellement vifs et gracieux.


    Les photos ne sont pas d'une exceptionnelle qualité car prises de loin, au zoom. Pas moyen en effet de s'approcher davantage de ces oiseaux-là ! J'ai simplement rogné les clichés pour rapprocher les sujets...


    Mesange-longue-queue--19-01-10-015.jpg



    Mesange longue queue- 19-01-10 016


























    Mesange-longue-queue--19-01-10-019.jpg





























    Mesange-longue-queue--19-01-10-018.jpg


    23 commentaires

  • En 2009, le Château de Kerjean (Finistère nord), achevait un cycle de trois années consacré à la Renaissance française, période de notre histoire intermédiaire entre le médieval et le baroque et peut-être insuffisamment connue. Il faut savoir que le terme de "Renaissance" n'est apparu que plus tard...

    Par le biais d'expositions et d'évènements thématiques,  le château a proposé aux visiteurs un aperçu de la société de cette époque. L'an dernier, le thème retenu portait sur les fêtes et réjouissances, dont la danse, la musique et l'art de la table.
    J'ai choisi de développer ici ce dernier sujet car il m'a semblé intéressant de montrer les évolutions vécues par les contemporains des 15e et 16e siècles en France, au niveau de leur vie quotidienne,concernant la façon de se nourrir, de préparer les aliments, sans oublier les codes de bonne conduite, etc...

    LES PRATIQUES ALIMENTAIRES

    A la Renaissance, la découverte de contrées lointaines, notamment les Amériques, permettent d'introduire en occident de nouveaux produits qui seront peu à peu adoptés par les populations. C'est le cas par exemple de la tomate (d'abord  fruit, puis légume), du maïs, de la pomme de terre, du coq d'inde (notre dinde actuelle).
    Jusque là, la viande, met rare et cher, était essentiellement le privilège des classes aisées. Les légumes apparaissaient surtout sur les tables des plus pauvres, du moins quand ils le pouvaient...

    La peinture ci-dessous montre un étal de marché, fort bien pourvu ma foi, où l'on reconnait nombres de fruits et légumes que nous consommons de nos jours :


    Kerjean- expo art table-Marché- 23-07-09
























    Les préparations culinaires, quant à elles, tendent à évoluer vers une amélioration plus "diététique" pourrait-on dire : les épices, très utilisées auparavant, sont un peu moins présentes dans les plats qui deviennent aussi moins lourds. Sous l'influence italienne, les saveurs sucré-salé apparaissent, et les charcuteries et pâtisseries tendent à figurer aux menus des banquets...

    Autre denrée très rare : le sucre. Fort apprécié à la Renaissance, sa consommation se fait surtout sous forme de miel ou de confitures, lesquelles permettent de conserver les fruits en vue de la mauvaise saison.
    Michel de Notre-Dame (Nostradamus) écrit même en 1555 un traité sur l'art de faire les confitures ! Je n'aurais pas imaginé cela !

    A titre d'exemple, quelques idées pour vos futures réceptions...

                                                                                

                                                                                           

    Kerjean--expo-art-table--plats----23-07-09.JPG



    Kerjean- expo art table- cuisine- 23-07-09




























    LA TABLE

    Kerjean- expo art table- 23-07-09- 016



    Lors des fêtes et banquets, des planches posées sur des tréteaux faisant office de tables . Celles-ci étaient recouvertes de nappes blanches souvent "damassées" et l'on distribuait des serviettes aux invités.

    Kerjean- expo art table- 23-07-09- 007





























    Petit à petit, on commence à "mettre le couvert" et des éléments de vaisselle apparaissent sur les tables. En particulier, l'assiette, (en faïence, porcelaine ou métal), se généralise et prend la place du "tranchoir", planche de métal sur laquelle les viandes étaient découpées avant d'être posées sur des tranches de pain bis pour chacun des convives. Ces "tartines" de pain très dense portaient aussi le  nom de tranchoir. A la fin du repas, elles étaient jetées aux chiens... ou distribuées aux pauvres ! On savait faire preuve de générosité à l'époque !

    Au Moyen-age on buvait dans des hanaps ou des cornes. La Renaissance voit apparaitre des timbales ou des verres parfois à pied et en cristal.
    La boisson n'est pas déposée sur les tables mais servie aux participants à l'aide de cruches ou de pichets... Souvent, l'eau parfumée et le vin sont versés dans des fontaines telles que celle-ci en faïence de Saintonge (16e siècle) représentant une forteresse :



    Kerjean- expo art table- Fontaine -23-07-09




    Ci-dessous, quelques éléments de verrerie trouvés lors de fouilles...

    Kerjean- expo art table- 23-07-09
                         







                                                                                                                                            


              Kerjean- expo art table- pichet- 23-07-09                                                                      

           Cruche en terre vernissée et gîte à lièvre datant de 1577

                                                                          Kerjean- expo art table- Faïence- 23-07-09

                 Coupe à fond Bleu de Cobalt, décor vénitien (1520-1530)
                                                                                 


    En ce qui concerne les couverts, nul besoin, puisque l'on mangeait couramment avec ses doigts.... Cependant, Catherine de Médicis apporta dans ses bagages "la fourchette" ! Ustensile tout d'abord réservée à une élite, cette fourchette composée de deux dents très pointues, servait essentiellement pour se servir dans les plats, non pour manger. Elle n'arrivera que très progressivement sur les tables françaises...


    Kerjean- expo art table- fourchettes- 23-07-09



    Avant d'en terminer avec ce sujet, quelques préceptes de bonne conduite à observer lorsque l'on passait à table.... Certains de nos contemporains gagneraient peut-être à les méditer ! Je pense que nous avons fait quelques progrès  en la matière depuis quelques siècles... cependant....


    Kerjean- expo art table- savoir-vivre 1- 23-07-09             Kerjean- expo art table- savoir-vivre- 23-07-09



















    Kerjean- expo art table- savoir-vivre- 23-07-09-





    Kerjean- cuisine- 07-08

     

     

                           La cuisine du Château de Kerjean



    Kerjean- 07-2008Elle est située à gauche de la photo, non loin du puits



























    Il va sans dire que toutes ces évolutions ne se sont pas faites en un jour et toutes les classes sociales n'en ont bénéficié que très progressivement...


    14 commentaires

  • Ce matin, en dépit d'un petit + 4°, je suis allée dans le jardin en vue de faire un brin de ménage et de glaner quelques photos... A ce sujet, pas grand chose à se mettre sous l'objectif, car même les perce-neige osent à peine pointer leur nez. Heureusement : "prudence étant mère de sûreté", j'avais placé sous voile d'hivernage les nouveaux bourgeons des camellias prêts à éclore en novembre-décembre et protégé au mieux les plantes les plus fragiles.

    Je me demande toutefois comment la végétation va réagir au froid assez vif  qui a sévi et auquel elle n'est pas habituée ici... Et ce d'autant que ces périodes de gel ont été précédées de pluies abondantes et de températures clémentes. Les cellules des végétaux, gorgées d'eau, n'ont pas dû apprécier la plaisanterie !

    Tous autant que nous sommes, nous devrons attendre plusieurs mois avant de constater les dégâts et identifier les sujets les plus résistants.

     
    Pour certains je pense, il n'y aura pas de problème. Par exemple la clématite Nelly Moser commence déjà à pousser par endroits :



    Nelly Moser- bourgeon- 19-01-10 002


    Très résistante au froid, l'Hellebore argutifolius, est en fleurs depuis deux mois. Le vert pistache de ses fleurs est très appréciable car assez lumineux :
     


    Hellebore argutifolius - 19-01-10 006


     Les Hellebores roses sont pour l'instant en boutons, comme celui-ci :



    Hellebore rose- 19-01-10 003



























    Le Camellia "Fleurs de Pêcher", relativement protégé, propose quelques fleurs un peu pâlottes :

     

    Camellia rose- 19-01-10 009


    Le Lys de la Madone qui n'a pas gelé, forme lui aussi ses boutons floraux. Cela me parait un peu tôt mais après tout, c'est son affaire !

    Lys de la madone- 19-01-10 001

     

     

     

    Trop tôt également pour les Aulx Schubertii que j'ai plantés en octobre dernier et qui ont profité de la douceur de l'automne pour apparaitre  prématurément. Résultat, bien que mis à l'abri sous un pot de fleurs et des feuilles mortes, la végétation trop fragile a subi les morsures du gel et je ne sais pas si les oignons ont été atteints.... Affaire à suivre...en juin !


    Aulx - 19-01-10 007















































    16 commentaires


  • Dans une ville portuaire spécialiste de construction navale, on s'attend surtout à voir flotter des bateaux dans les bassins.
    C'est vrai, mais ici, on a aussi un troupeau d'oies ! Pas dans les mêmes bassins cela va de soi, mais tout de même...

    Et ces dames, très bien intégrées et sédentarisées dans cet environnement urbain, se montrent fort aimables avec le promeneur, surtout celui qui tient à la main un petit sac de friandises : du pain dur !!
    Une fois répéré de loin l'objet de leurs convoitises, elles précipitent vers lui à toutes pattes, cacardant à tous les échos. Qu'elles soient dans l'eau ou sur la rive, c'est le même scénario et on a plutôt intérêt à faire vite pour leur lancer des poignées de petits croutons ! Sinon...

    On n'imagine pas ces plans d'eau sans ces oies familières qui font partie du paysage au  même titre que les canards et les foulques ou les ragondins. Aussi chacun ici s'attache à remplir ses poches avant de partir se promener du côté de Guindreff... Ce que nous n'avons pas manqué de faire dimanche dernier...


    Oies-et-mouettes--04-01-10-009.jpg

     

     

    Là, des mouettes du genre pique-assiette passant par là, s'invitent à la table... Mais il faut bien que tout le monde mange, les temps sont durs !

    4- Guindreff - les oies -4-01-10

     
    Pressons, pressons, je n'ai pas encore mangé ! dit celle-ci, éclaboussant tout le monde...

     

    1- Guindreff - les oies -4-01-10

     



































    Guindreff- oie- 4-01-10




    Guindreff- portrait oie- 4-01-10








    7- Guindreff - les oies -4-01-10

    Guindreff- oies - 4-01-10


    Le pain c'est bien,  mais un peu de salade c'est pas mal non plus, avant de repartir se dégourdir les pattes dans l'eau avec un ensemble parfait... dès que le chef en donnera l'ordre ! C'est comme çà que çà fonctionne chez les oies !

     

     


    Guindreff- oies- 4-01-2010



    Plus loin une belle Foulque macroule fait des ronds dans l'eau... On pourrait la confondre avec la Poule d'eau mais cette dernière a le front et le bec rouge vif. Ces caractéristiques sont de couleur blanche chez la Foulque dont le plumage est gris anthracite.

    Foulque macroule- 04-01-10 003


    14 commentaires



    Suivre le flux RSS des articles
    Suivre le flux RSS des commentaires