Avant-hier soir, mais qu'est-ce qu'il faisait bon dans le jardin !!...

 

Tellement incroyable, que désireuse de profiter de cette "presque soirée d'été", je suis partie en quête d'escargots et limaces mangeurs de salades et d'hostas. bien décidée à en capturer un maximum...

 

Brusquement, mon sixième sens sonna l'alarme : j'avais failli poser le pied sur un beau crapaud, sans doute en train de faire la même chose que moi ! ... Sauf que moi, j'ai quand même d'autres goûts en matière d'alimentation !

 

Bref, abandonnant précipitamment  ma  partie de chasse, je me précipitai dans la maison pour récupérer le bridge qui n'est jamais là quand on a besoin de lui. Heureusement, le batracien, surpris de la rencontre, était resté figé à la même place, ouf ! 

 

Je peux donc vous présenter Bufo, Crapaud commun, que j'avais déjà rencontré en novembre 2008 mais jamais plus depuis :

 

 

 

 

 

 Ce n'est peut-être pas le même, mais pourquoi pas, sachant que les crapauds peuvent vivre jusqu'à trente-cinq ans si aucun évènement fâcheux n'interrompt le cours de leur existence. En tout cas ils se ressemblent... Voir le lien :

 

Bienvenue au nouvel arrivant ! un crapaud....

 

 

Sans doute gêné par le flash, la pauvre bête entreprit très vite de me fausser compagnie afin de retrouver une cachette un peu plus tranquille ! Et on le comprend... 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Je suis très contente de revoir dans le jardin cet auxiliaire très écolo, utile à la protection des plantes car, essentiellemet carnivore, il se régale de tout ce qui sort à la tombée de la nuit, en particulier les végétariens de type limaces mais également les araignées, les chenilles, voire à l'occasion, des lézards ou des petites grenouilles...

Bonne pioche en tout cas pour mes hostas qui commençaient  à ressembler à de la dentelle !!

 

Il semble se plaire ici car hier soir, il se baladait à nouveau vers 11 heures à la recherche de son dîner...

 

Le crapaud est solitaire car c'est sa façon de vivre, il ne rejoint ses congénères qu'à la période de reproduction où il retourne sur son site de naissance, en milieu aquatique. Si les crapauds doivent traverser des routes à cette période, il en résulte parfois une hécatombe dûe à la circulation automobile. Je crois qu'heureusement, il existe à certains endroits de notre territoire, des tunnels destinés au passage de toute cette petite faune protégée....

 

 

 

 

Comme bon nombre de jardiniers amateurs, je me suis souvent posé la question de savoir si je devais ou non tailler mes clématites, et si oui, à quel moment de l'année...

 

Après m'être un peu penchée sur ce problème, j'ai réalisé qu'il était assez complexe du fait surtout que lorsqu'on achète ce genre de plantes, les informations sur leur entretien sont assez minces.

 

Je ne suis pas spécialiste, mais je vais cependant tenter de donner ici le plus clairement possible, les quelques notions que j'ai glanées au cours de mes recherches et également les résultats de mes expériences personnelles.

 

A propos de la taille, les Clématites sont généralement classées en trois groupes et réparties selon les périodes de floraison :

 

GROUPE 1 :

 

- FLORAISON PRECOCE (janvier à mars) sur le bois de l'année précédente. Espèces à petites fleurs de type Montana, alpina, armandii...

 

- TAILLE : ces clématites ne se taillent pas en pricipe sauf si l'on doit les maintenir dans l'espace qui leur est réservé. Et dans ce cas, ce sera après la floraison, sinon il n'y aurait pas de fleurs la saison suivante.

 

 

GROUPE 2 :

 

- FLORAISON PRINTANIERE (Mai à juillet et parfois début automne) également sur le bois de l'année précédente.

Variétés cultivés (cultivars) à grandes fleurs, par exemple Nelly Moser, The President, Omoshiro, Yukikomachi...etc

 

- TAILLE : une taille légère à 50 cm, peut être effectuée en mars (branches mortes ou faibles) et rabattre les autres au-dessus de deux beaux bourgeons qui donneront des tiges secondaires où apparaitront les fleurs en mai.

 

 

 

 

Clématite "OMOSHIRO"

 

 

 

Clématite "YUKIKOMACHI"

 

Pour cette dernière, je me suis contentée jusqu'ici de simplement la nettoyer avant la reprise de végétation mais comme elle a tendance à se dégarnir du pied, je taillerai plus court l'an prochain. Tant pis si j'ai moins de fleurs... 

 

 

 

 

Clématite "NELLY MOSER" 

 

 

GROUPE 3 :

 

- FLORAISON ESTIVALE et DEBUT AUTOMNE (juillet à octobre) : les espèces qui fleurissent à cette période sont à grandes ou petites fleurs et leur floraison s'effectue sur les pousses de l'année. On trouve dans ce groupe : "Ville de Lyon", "Rouge Cardinal", "Jackmanii", "Ernest Markham", etc...

 

- TAILLE : les clématites de ce groupe peuvent être taillées sévèrement en fin d'hiver , jusqu'à 20 cm du sol, afin de favoriser l'apparition des jeunes pousses.

 

Pour ma part, je pratique régulièrement cette taille et j'obtiens en général une floraison abondante. Voici des clichés de ma "Ville de Lyon" et de "Jackmanii" taillées en février :

 

 

 

Clématite "Ville de Lyon"

 

 

 

  Clématite Jackmanii

 

 

CE QU'IL FAUT RETENIR 

  

D'abord, repérer à quel moment fleurit sa clématite et observer sur quelle partie apparaissent les fleurs : bois de la saison  précédente ou nouvelles pousses de l'année.

 

Ensuite, ne pas culpabiliser : si l'on ne taille pas, ce n'est pas grave car la plante fera ce qui lui convient... Et si l'on taille à contre-temps, ce n'est pas grave non plus, il y aura juste moins de fleurs pendant une saison.

 

En outre,  si votre clématite finit par produire au fil du temps, un fouillis de branches que vous ne supportez plus, pas de souci : TAILLEZ ! ... Mais bien entendu, en essayant de respecter le classement ci-dessus....

 

J'espère que ces quelques conseils vous seront utiles et vous aideront si vous décidez de vous lancer dans la culture de ces belles grimpantes que sont les clématites.... mais, comme toujours au jardin, il est bien évident que rien ne vaut l'expérience personnelle !

 

BON JARDINAGE !

 

 

 

Bon ! Je reviens vous narrer la suite des évènements qui se sont déroulés en plusieurs temps sur une durée de quelques jours....

 

Tout a commencé lundi matin, lorsqu'on s'est rendus compte en écoutant les cris des oisillons, qu'il devait en manquer un ou plusieurs... Envol aux aurores : grosse déception ! On aurait dû se lever plus tôt ! Bon, tant pis, de toutes façons, à ce moment-là, il y avait encore des petits dans le nichoir car les parents continuaient le nourrissage...

 

Mardi, rien ! En dépit des cris d'encouragements de mère mésange, personne n'est décidé à se lancer dans l'inconnu... poursuite de la surveillance par les observateurs qui commencent à trouver le temps long ! Mon mari surtout ! Le pauvre, il est plus patient que moi...

 

Mercredi matin, le 20 juin donc, une jeune mésange s'élance à toute vitesse hors du nid juste sous notre nez ! Pas eu le temps de réagir, re-déception ! Décidément ce n'est pas facile... 

 

Néanmoins, beaucoup d'agitation ce jour-là, de vols en tous sens, de cris, on sent qu'il va se passer quelque chose et du coup, nous aussi on devient fébriles... Une amie venue en visite nous observe un peu interloquée ! Sont fous des deux-là avec leurs oiseaux pense-t-elle sans doute !

 

Puis, en début d'après-midi, les choses se précipitent ! A 14 heures 43 exactement, une petite tête de bébé apparait à l'entrée du nichoir... coup d'oeil hésitant :

 

  

 

Et puis plus rien ! Vers 15 heures, mère mésange se démène, se pose ici et là, rentre dans le nichoir, en sort, tempête, tandis que papa, très cool, observe les opérations :

 

  

 

 

 

 

 

 Allez dit maman, c'est l'heure, bouge-toi !

 

 

 

 

Là il est à peu près 15 heures 19 (c'est précis car l'heure figure dans les propriétés des photos)...

 

A 15 heures 26, enfin, la petite mésange réapparait à l'entrée :

 

 

 

 

Oh ! lalalala ! non, j'ai trop peur !

 

 

 

 

Et la valse des hésitations se poursuit sous nos yeux tandis qu'on encourage le petit mentalement !

 

J'y vais-t'y, j'y vais-t'y pas ?

 

 

 

Les minutes sont longues dans ces cas-là : il est maintenant 15 heures 27 ! Et çà va durer encore une dizaine de minutes...

Quand enfin, on sent que l'oisillon est prêt à se lancer dans l'aventure...

 

il est... 15 heure 38 !

 

 

 

 

Bien agrippé à l'entrée du nichoir,  il se propulse enfin :

 

 

 

Passe au-dessus de nos têtes, et se retrouve dix mètres plus loin perché sur la structure, l'air tout étonné !  Il est 15 heures 39 :

 

 

 

 

Nous sommes trois, excités et réjouis, d'avoir assisté à cette scène de vie, à laquelle on ne prend pas garde généralement. Très très émouvant !

 

Et notre joli petit oiseau restet là quelques minutes, un peu perdu, car on ne sait pourquoi, mais tout à coup, les parents ont disparu...

 

 

 

Il appelle pourtant le pauvre : Maman, qu'est-ce que je fais maintenant ? Je suis TOUT SEUL !! AU SECOURS !

 

 

 

 

Enfin, la petite mésange, toujours seule, décide de s'envoler, avec nos souhaits de bonne chance...

 

Il est 15 heures 40, le 20 juin...

 

 

 

Le tout a pris deux minutes...

 

 

Grand silence dans le jardin, plus d'oiseaux, plus de cris, juste le vent et nous qui nous remettons de nos émotions... Et puis, je me dis que je vais regarder dans le nichoir où logiquement il doit rester un bébé... Il est 16 heures 15.

Et là : surprise !  Il reste deux oisillons, blottis au fond du nid,  les derniers de la fratrie !

En fait, sur les neuf oeufs du départ, cinq oiseaux sont nés viables, une bonne moyenne quand même...

 

 

 

On ne les verra pas partir, car eux aussi se sont envolés très tôt, le matin du 21 juin, premier jour de l'été....

 

Fin de l'aventure pour notre dernière famille de Mésanges Charbonnières....

 

Je vous ai gardé pour la fin une petite vidéo qui résume ce que je viens de vous raconter en détails :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Voici la suite de la chronique concernant les Mésanges du jardin et leur progéniture...

 

Dans l'article précédent, il a été question de la seconde famille de Mésanges Charbonnières qui s'est installée dans le nichoir resté inoccupé et dont la femelle a pondu neuf oeufs (photo du 26 mai).  Je rappelle que le mâle porte une bague rouge.

  

Depuis cette date, nous avons suivi assidûment et presque quotidiennement la vie de la famille, et le travail ardu fourni par ces petits oiseaux. Surtout par la mère car, étrangement, le père (l'oiseau bagué) semble un peu spectateur des évènements, il a en effet tendance à se poser sur la clôture voisine et à s'y reposer. Au point que l'on commence à se demander si la bague qu'il porte ne lui fait pas mal...

 

Mais revenons un peu en arrière avec cette série de clichés illustrant les trois semaines qui ont été nécessaires pour élever la nichée :

 

Le 9 juin, une photo prise en catimini à l'intérieur du nichoir, montre quatre (ou plus)petits oisillons blottis les uns contre les autres :

 

 

  

 

 Ensuite, nous avons assisté aux va-et-vient incessants des parents partant sans doute loin pour chercher la nourriture nécessaire aux petits. Parfois, de longues absences nous inquiétèrent un peu...

 

A propos d'alimentation, les oisillons doivent prendre 1 gramme par jour pour connaitre une croissance normale, ce qui représente en gros la fourniture de 1800 chenilles pendant les trois semaines de "nourrissage", pour chaque oiseau !  Incroyable ! !....

 

Mais les parents mésanges savent parfaitement varier les menus ainsi qu'on peut le voir sur les clichés suivants :

 

 

 Chenille... papillon...

 

 

 

Phasmes... capturés par Monsieur ! Il avait dû trouver le bon coin... 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Chenilles bien dodues apportées par Madame...

 

 

 

 

 

 

 

Sans oublier une Araignée pêchée par là...

 

 

 

 

Bref, "cinq insectes variés chaque jour pour être en bonne santé" ! Ces enfants-là ont été décidément bien nourris par leurs parents !

 

 

D'ailleurs, un petit coup d'oeil à l'intérieur du nid en dit long sur l'état des jeunes, plumage lisse et oeil vif...

 

 

 

 

Depuis quelques jours enfin, les choses ont commencé à changer et nous avons vu les deux adultes se poser souvent à proximité du nichoir en exhortant à tue-tête les oisillons à sortir... lesquels n'étaient pas trop pressés  d'obéir, surtout à maman, car papa, lui, ne disait pas grand-chose ! Mais c'est bien connu, les mères, çà crie tout le temps !

D'ailleurs çà se voit :

 

 

  

 

 Même que çà montre comment on bat des ailes... sauf que dans le nichoir on voit rien, alors !

 

 

  

 

L'histoire ne s'arrête pas là, fort heureusement... mais un peu de suspense ne nuit pas ! Alors je vous dis à plus tard car ce soir, plus de gazouillis dans le jardin, on va tous chanter....

 

Bonne Fête de la Musique !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Sur le port de Pornic, se tenait aujourd'hui le 5ème  Marché aux Végétaux de Collection. Le beau temps s'en est mêlé, enfin ! Tant et si bien que j'ai encore craqué... J'avais pourtant dit : je cherche juste des Astrances et des Thyms dorés. Je n'ai trouvé ni les uns ni les autres, mais j'ai quand même "flashé" sur trois végétaux tout en me demandant où j' allais bien pouvoir les installer ! Car, comme vous le savez, mon jardin est plein à craquer ! Mais quand on a le virus, c'est terrible....

 

Bref, voici mes acquisitions du jour :

 

 

 

 

 

- une Alstilbe rose carmin (pas vraiment besoin mais j'aime sa teinte qui va bien se marier avec ma petite clématite Princess Diana)

 

- une Heuchère pour compléter ma collection, elle s'appelle "Lime ricky"

 

- un pied de Lychnis coronaria... Non je ne suis pas tombée sur la tête, car me direz-vous, avec tout ce qu'il y a déjà dans le jardin, c'est idiot ! Oui, mais celui-là s'appelle "Oculata Group" et fleurit blanc au coeur rose... Alors je n'ai pas résisté !

 

A présent, un petit aperçu du site qui a accueilli ce marché :

 

 

 

He oui ! La Patrouille de France ! Les avions en formation suivis de leurs fumigènes, ont surgi à peine avions-nous mis les pieds sur le site... Aucun rapport et pour quelle raison, je l'ignore, mais quelle bonne surprise !!

 

Et aussi quelle bonne idée d'avoir installé les fleurs au bord du quai...

 

 

 

 

 

De nombreux amateurs se pressaient donc sur le port ce matin, non pour acheter du poisson, mais afin de dénicher la plante rare !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Fleurs et mâture...

 

 

Un massif de succulentes : 

 

 

 

 

Dont certaines en fleurs :

 

 

 

 

 

 

 

 

Un autre stand proposait des dalhias fort bien mis en scène :

 

 

 

 

 

 

Ah ! si j'avais de la place !!!

 

 

 

 

Devant les ravages dûs aux intempéries, ce matin je me suis dit qu'il valait mieux couper les fleurs pour en faire un bouquet plutôt que les voir couchées par terre par le vent... Je n'ai pas l'habitude de ce genre de composition, mais pour une fois, Grandes Campanules, Lychnis et dernières Pivoines se trouvent ainsi réunies de façon naturelle dans un vase blanc, afin que nous puissions en profiter pendant quelques jours. Vous me direz ce que vous en pensez...