Ce dimanche matin, c'était ciel bleu et grand soleil et comme à l'accoutumée, nous sommes allés distribuer du blé aux oies qui nous attendent toujours avec impatience et nous réservent un accueil en fanfare !...

 

En revenant de notre promenade, nous sommes repassés près du groupe et nous avons assisté au bain fort agité de deux d'entre elles.

Si vous ne savez pas comment les oies s'y prennent pour faire leur toilette, c'est le moment  de parcourir les images qui vont suivre...

 

D'abord, on commence par se laver la tête :

 

 

 Puis on se redresse en agitant les ailes...

 

 

 

Ensuite, après avoir exécuté un gracieux salto arrière, on se lave le dos avec entrain :

 

 

 

 

 

 

 

"Ah ! c'qu'on est bien quand on est dans son bain ! On fait des grosses bulles, on joue au sous-marin ! "

 

 

Cela vous rappelle quelque chose, non ?...

 

Mais parfois, c'est un peu dur de se redresser :

 

 

 

Ouf, enfin, çà y est !  La position verticale est tout de même plus pratique ...  Agitons-nous pour éviter de se refroidir... 

 

 

 

 

 

A présent, soigneuse séance de lissage de plumes :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Les voyant ainsi occupées à remettre de l'ordre dans leur plumage, nous nous apprêtions à partir quand soudain, répondant à je ne sais quel besoin, un nouveau bain frénétique s'est déclenché :

 

 

Et la tête, et le dos !

 

 

 

Et les ailes !

 

 

 

 

 

 

 

Je vous fais grâce des séries suivantes car les bains se sont succédés ainsi pendant près d'une demi-heure !!

 

A mon avis, pour ces deux volatiles, ce devait être  le grand bain avant l'hiver !

Et pendant ce temps-là le reste du groupe somnolait  gentiment au soleil... Y compris notre petite handicapée qui n'était pas ce matin au mieux de sa forme car elle, si gourmande d'habitude, n'a presque pas mangé son blé dévoré aussitôt par ses congénères.

 

La voici, photographiée ce matin. Gros plan sur sa patte dont l'état est stationnaire. Elle la pose par terre ce qui lui donne un certain équilibre mais ne peut toujours pas marcher normalement :

  

 

 

 

 

 

 

 

Ceux d'entre vous qui ont suivi les débuts de sa mésaventure constateront que son état général est plutôt bon mais il y a toujours un doute quant à l'hiver qui arrive car même si elle peut voler, ce matin elle a eu du mal à se servir de ses ailes pour grimper sur le chemin afin de manger...  Alors alors, affaire à suivre...

 

Je vous souhaite une bonne semaine...

 

 

 

 

Je reviens par ce troisième volet,  vous donner quelques nouvelles de l'oie dont j'ai conté la fâcheuse histoire en juillet dernier...

 

Je résume...

 

Après une ultime tentative de capture, infructueuse, avec l'assistance de deux sapeurs-pompiers, fin juillet, nous nous sommes résignés à laisser les choses en l'état, nous contentant de venir nourrir régulièrement l'oie blessée et ses compagnes en prenant soin d'éloigner ces dernières afin qu'elle puisse manger tranquillement. 

 

Puis, le 10 août, en arrivant sur le sentier, nous constatons que de nombreuses plumes jonchent le sol... et craignons le pire ! Mais non, les sept oiseaux sont là cependant, l'oie qui nous intéresse semble très inquiète et peu intéressée par la nourriture. C'est alors que nous voyons la patte blessée débarrassée des fils de pêche mais présentant des taches violacées...

 

Ci-dessous deux photos prises le 2 août et le 10 août pour montrer la différence. On voit nettement le traumatisme subi sur la seconde photo. Il est certain que nous aurions préféré que les choses se passent autement et qu'un vétérinaire se charge du problème...

 

 

 

 

 

 

 

 

 

La conclusion qui s'impose à l'esprit est que quelqu'un a réussi à attraper l'oiseau, de façon "musclée" j'imagine ! dans l'intention de l'aider (j'espère) en coupant les fils...

 

On aurait pu penser que c'était une bonne chose mais en fait cela ne change rien à l'état de l'oie qui tient désormais sa patte très repliée sous l'aile et se déplace pour ainsi dire plus lorsqu'elle est à terre, même pour se nourrir. Souvent elle préfère d'ailleurs rester au bord de l'eau...

 

 

 

 

 

Sinon, autant que je puisse en juger, je dirais que son état général semble correct et qu'elle parait s'adapter à son handicap. Maintenant, nul ne sait ce qui se passera ultérieurement, surtout lors de la mauvaise saison...

 

Voilà ce que je peux dire aujourd'hui  sur ce sujet vraiment navrant qui concerne la souffrance animale dont on souhaiterait qu'elle soit davantage prise en compte d'une manière générale...

 

 

 

 

 

Nombre d'entre vous ont réagi face à la détresse d'une oie dont j'ai raconté la fâcheuse mésaventure il y a quelques jours... Je les en remercie bien vivement... 

 

Depuis, de nombreux échanges ont eu lieu entre différents services (dont le Parc de Brière qui nous a soutenu dans cette action) et nous, mais la situation reste inchangée pour l'oiseau concerné tandis que sa blessure continue d'évoluer.

 

Je ne dis pas que rien n'a été fait puisque les services municipaux dont finalement cette oie dépend, ont à plusieurs reprises tenté de la capturer, sans succès à ce jour... Je précise que cette oie, que nous pensions "sauvage" est en réalité considérée comme "domestique" par la réglementation (oie grise), selon le responsable de la faune sauvage à l'Office National de la Chasse et de la Faune Sauvage de Bretagne et Pays de Loire (conseil de Violette). De ce fait, les Services de la Mairie sont seuls habilités à s'en occuper !

 

Plusieurs fois dans la semaine, nous sommes retournés voir les oies et hier soir, celle  qui est blessée nous a semblé plus affaiblie, voire un peu amaigrie et elle avait davantage de difficultés à voler du plan d'eau sur la berge. Cela nous a décidés à nous rendre au Parc animalier situé dans une commune voisine et spécialisé dans les oiseaux aquatiques, situé dans une commune voisine. 

 

Le responsable animalier, nullement affolé par cette histoire, nous a expliqué, exemple à l'appui, que ce genre de problème se produit fréquemment dans le parc, notamment suite au baguage des oiseaux et qu'en fait, il ne faut rien faire car au bout d'un certain temps, "la patte tombe toute seule" en raison de la gangrène humide qui s'installe inévitablement ! En outre, si l'on essaie d'attraper l'animal, on va le faire souffrir davantage d'une part, et d'autre part, un vétérinaire ne fera rien d'autre que lui couper la patte ou pire l'euthanasier !! Le mieux donc en l'occurrence, est d'attendre... au prix de quelles souffrances pour l'oiseau, l'histoire ne le dit pas !

 

Bref,  que l'on agisse ou pas, au pire l'oie va mourir, au mieux elle va rester handicapée ...Cruel dilemne non ?

 

Pour finir, il nous a conseillé de nourrir cette oie avec du blé afin qu'elle reprenne des forces... ce que nous nous sommes empressés de faire aussitôt . Nous avons alors  pu constater que la pauvre bête était très affamée, logique puisque elle ne peut plus se déplacer pour se nourrir correctement.  A ce propos, je voulais ajouter qu'en matière de nourriture, le pain sec n'est pas du tout adapté pour ces oiseaux chez qui il provoque des problèmes de santé parfois graves (info donnée par le responsable du parc).

 

Voici quelques photos de l'oie prises hier soir :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Ah ! un dernier petit mot, il parait que cette histoire "fait le tour du département" !! nous a-t-on dit avec un certain amusement...

Personnellement, je m'en moque éperdument car si cela a pu sensibiliser quelques personnes à la protection animale, c'est toujours çà de gagné !!

 

 

 

 

Saint-Nazaire a la chance de voir ses plans d'eau animés par une faune sauvage à laquelle appartient un petit groupe d'oies à Guindreff. Il n'y a pas si longtemps, on en comptait une vingtaine, elle ne sont plus que sept aujourd'hui. 

De nombreuses personnes empruntent les sentiers bien entretenus qui suivent les rives des bassins où des pêcheurs s'adonnent à leur activité préférée...

 

C'est justement là où le bât blesse car samedi soir, mon mari et moi-même, en apportant de la nourriture aux oies qui n'attendent que çà, avons observé que l'une d'entre elles se déplaçait avec grandes difficultés sur le sentier... En s'approchant, nous avons constaté que la pauvre bête avait la patte gauche littéralement garrotée par un fil de pêche en nylon. Son état général semblait bon mais sa patte, était rouge et enflée ...  Souffrait-elle ? On ne sait pas et puis les animaux souffrent en silence...

 

Sur la photo qui suit, l'oiseau replie sa patte et on distingue les fils qui pendent de la ligature :

 

 

 

 

Sur le second cliché, on voit nettement le problème :

 

 

 

Ce garrot l'empêche de marcher normalement et lorsqu'elle s'envole pour se poser sur l'eau, elle "godille" d'une seule patte...

 

 

 

Touchés par la situation de l'oiseau, nous avons dans un premier temps tenté de le capturer afin de le conduire dans un parc animalier voisin que nous avions prévenu. Nos tentatives ont hélas échoué car il n'est pas si simple d'attraper une oie, même blessée. Chaque fois, elle s'est envolée vers  l'eau "en nous traitant de tous les noms d'oiseaux" qu'elle connaissait !!  Devant cet échec, nous avons ensuite alerté différentes instances décisionnelles pouvant selon nous, intervenir en pareil cas, je vous passe la liste, elle est longue. Toujours la même réponse : "attrapez l'animal d'abord, on s'en occupera ensuite"...

 

Ce soir, la situation étant inchangée, nous avons alerté la presse, mais sans grand espoir et je dois avouer que je me sens plutôt découragée devant ce constat de quasi indifférence face à la cause animale.

 

Pour beaucoup, après tout,

 

ce n'est qu'une oie !!!

 

Et vous, qu'en pensez-vous ?