On aimerait n'avoir à montrer que des belles photos de petites bêtes heureuses de vivre et en bonne santé... Sauf que la vie réserve parfois de bien mauvaises surprises telle que  celle qui m'attendait dimanche matin en ouvrant la véranda !...

 

Lorsque j'ai vu ce superbe hérisson  figé dans l'herbe sur le côté droit et déjà raidi, j'ai compris :

 

 

 

 

 J'ignore quelle est la cause de sa mort mais en le retournant, de curieuses protubérances sont apparues, des parasites ou plus grave encore ?  

 

 

 

Triste fin pour ce bel animal qui venait se régaler cette nuit-là comme bien souvent, des croquettes laissées par la chatte Titemine.

Très discret, nous ne l'avons jamais vu mais il laissait chaque fois un signe de son passage en renversant le récipient une fois vidé...  Cela me rappelait étrangement le comportement identique du petit hérisson que nous avons élevé et sauvé d'une mort certaine en juin 2008.   Lui aussi renversait sa soucoupe...

 

Je voulais indiquer les liens vers les articles rédigés à cette époque mais je viens de m'apercevoir que toutes les photos ont disparu, il ne reste plus que les textes et les vidéos. Ces clichés faisaient sans doute partie du fichier de 200 photos que j'ai retrouvé vide il n'y pas longtemps ! Merci OB !! 

 

Comme l'espoir fait vivre, nous allons continuer à laisser de la nourriture le soir, car il n'était peut-être pas le seul hérisson du quartier, on ne sait jamais...

 

 

 

 

Cet après-midi j'ai eu la chance de photographier dans le jardin ce bel insecte que je crois être une AESHNE BLEUE (Aeshna cynanea,  famille Aeshnidae).

L'Aeshne bleue  appartient  à l'ordre des Odonates, et c'est un insecte décrit par Linné en 1758 puis nommé en 1764 par un zoologiste danois, Müller.

 

C'est l'une des plus grandes espèces de libellules qui peut mesurer entre 6 et 14 cm. Je n'ai pas eu le temps de lui proposer de prendre ses mensurations mais à vu de nez, je dirais qu'il faisait largement 10 cm de long. Je dis "il" car il s'agit d'un mâle,  les femelles, moins bien loties, n'ont pas de taches bleu clair en plus du vert et du noir. Il a de plus une petite pointe à l'extrêmité de l'abdomen comme on peut le voir sur la deuxième photo.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Une petite série d'insectes qui fréquentent les végétaux du jardin, certains régulièrement, d'autres plus rarement comme les Phasmes... Ces insectes ont la particularité de pratiquer le camouflage à l'encontre des prédateurs, en utilisant le mimétisme, de couleur, de forme et de comportement. Ils peuvent en effet rester des heures immobiles pour simuler des tiges vertes ou autres. J'ai surpris toutefois celui-là sur le mur de la maison ...

 

 

 

 

 

 

Une petite libellule aux ailes nacrées posée sur un Lychnis dejà sec :

 

 

 

 

Les Sédums attirent de nombreux Bourdons, comme celui-ci au thorax roux que je n'ai pas identifié :

 

 

 

 

ou bien le suivant qui doit être un Bourdon terrestre, gros specimen bien velu et friand des petites fleurs du Sedum Matrona...

 

 

 

 

 

 

Les Papillons se font rares au niveau des espèces et en dehors des Tircis et des Piérides, pas grand chose à voir... Juste cet "Ecaille chinée" qui se promène souvent mais qui refuse d'ouvrir ses ailes quand il se pose... dommage car il d'une belle teinte rouge au verso !

 

 

 

Si je ne commets pas d'erreur, j'ai rencontré hier soir une Segestria florentina : joli nom pour une bestiole peu sympathique qui flânait... sur mon canapé !!

 

  Explications : vers les 23 heures, je commençais à somnoler doucettement devant une quelconque émission tandis que mon mari lisait dans la chambre, lorsque, tout à coup, mon oeil se fixe sur une tache noire que je ne distingue pas bien dans l'ombre... J'avance la main pour voir de quoi il s'agit mais quelque chose me dit qu'il vaut mieux s'abstenir, j'allume alors la lumière et là ! j'exécute un superbe bond en arrière tout en lançant un appel de détresse en direction de la chambre... Arrivée effarée de mon mari qui voit la même chose que moi :

 

 

 

 

Il se précipite pour capturer la grosse araignée et la place dans un petit bocal où elle reste jusqu'à ce matin. Hélàs, n'ayant pas dû apprécier la séquestration, celle-ci succombe dans la nuit...

 

Les clichés ne la montrent  donc pas vivante, mais il faut reconnaître que même sans avoir spécialement peur de ces bêtes-là, je préfère quand même la voir dans cet état ... D'autant que si je l'avais saisie, j'aurais pu être mordue car ces araignées sont parait-il agressives... Les morsures, douloureuses,  ne sont pas dangereuses pour l'homme mais entrainent tout de même des inflammations locales en raison du venin injecté, en conséquence...

 

Voici une photo qui donne une idée de sa taille ; je suppose qu'il s'agit d'une femelle, les mâles étant plus petits :

 

 

 

 

Je ne sais pas vous, mais moi, je la trouve plutôt impressionnante...

 

Sur cette dernière vue, j'ai tenté de montrer les yeux de cette Segestrie aux reflets vert métallisé dont la structure est complexe mais qui ne lui permettent cependant pas d'avoir une très bonne acuité visuelle. L'araignée est plus sensible aux signaux vibratoires et acoustiques semble-t-il...

 

 

 

 

 

Je n'ai jamais vu ce type d'araignée, ni dans le jardin, ni à l'intérieur mais j'espère qu'il n'y en a pas d'autres dans le quartier car les fenêtres sont souvent ouvertes par ce si bel été ! Même si les araignées sont très utiles au sein de la biodiversité, je n'ai pas très envie d'en revoir une dans la maison...  On me comprendra certainement !

 

 

 

 

 

 

Lorsque le soleil nous fait la grâce d'apparaître, le petit monde bourdonnant et butinant qui peuple le jardin s'empresse de vaquer aux affaires courantes : remplir ses sacoches et son ventre de tout le pollen possible, faire des rencontres sympathiques, ou une une sieste dans une fleur accueillante pourquoi pas !.... 

 

Je vous propose une série de photos prises ces dernières semaines quand le temps me l'a permis :

 

 

Là on distingue très bien la poche de pollen sur la patte arrière du bourdon en train de butiner ce zinnia...

 

Pour la photo suivante, si c'est ce que je crois, no comment !

 

 

Encore quelques bourdons :

 

 

 

 

 

 

 

 

Chez les Abeilles, on profite aussi du nectar dispensé gratuitement par les fleurs...

 

 

 

 

 

 

 

Les campanules c'est pas mal, mais les fleurs d'heuchères aussi :

 

 

 

 

En réalité, il faut reconnaitre que les insectes sont moins nombreux que d'habitude, mais j'ai quand même trouvé :

 

 

.... une Cétoine dorée sur un iris :

 

 

 

 ... un Hanneton sur une feuille :

 

 

 

 

... des Libellules élégantes :

 

 

 

 

 

 

Et puis quelques rares papillons :

 

   

 

Demi-deuil (Melanargia galathea satyridae) sur fleur de trèfle

 

 

Un fidèle du jardin, le Tircis commun (Pararge aegeria) :

 

 

 

 

Et un Zygène filipendule ou Zygène de la spirée, un papillon nocturne actif le jour. Son aspect attrayant et ses couleurs vives le signalent en fait comme toxique à ses prédateurs (oiseaux, lézards...). Et en cas d'attaque, le Zygène émet un liquide contenant du cyanure !! Petit mais costaud ...

  

 

 

 

Petit retour chez les Abeilles, mais cette fois,  à la campagne chez ma fille, où les abeilles bénéficient de tout le confort, ruche et fleurs des champs,  en échange de quelques pots de miel :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Un rapide portrait de cette belle araignée :

 

La Pisaure Mirabilis ou Pisaure "admirable" est une espèce d'araignée qui se rencontre dans le paléoarctique, nom scientifique pour désigner  l'une des huit écozones terrestres (régions biogéographiques). Cette zone comprend l'Europe, le nord de l'Asie et de l'Afrique et le nord-ouest du Moyen-Orient.

 

La Pisaure ne tisse pas de toile pour attraper ses proies, elle se contente de les chassser dans les herbes basses.  La femelle mesure 10 à 15 mm et pond des oeufs qu'elle transporte dans une sorte de cocon maintenu à l'aide de ses pattes-mâchoires. A la maturation des oeufs, le cocon, soigneusement enrobé de soie, est fixé sur des herbes et les jeunes Pisaures y resteront jusqu'à ce qu'ils soient capables de se nourrir seuls... 

 

Une vue un peu plus rapprochée de la dame en question qui déambulait sur les feuilles d'une Heuchère ce jour-là !