Quand les asters d'automne donnent la réplique aux fuchsias, l'automne n'est pas loin...
L'été, chaud et sec nous a privé de floraisons, alors rattrapons-nous et profitons des grosses pluies d'orage qui se sont abattues sur nos têtes. Les fleurs, elles, n'attendaient que çà pour s'épanouir....






































Deux Asters novi-belgii : "Eventide" en bleu, quant au rose, désolée : j'ai égaré son nom...





















































Petit Aster nain qui sert à réaliser des bordures. Il se cultive très facilement, seul bémol : le mildiou l'adore !

Celui-ci que j'appellerais bien "Désespoir du photographe" et que l'on m'a offert, doit être un aster lateriflorus, peut--être "Lady in black"...















Le buisson ci-dessous va se couvrir bientôt d'une multitude de petites fleurs blanches, il s'agit de l'Aster ericoïde "Monte-Cassino"

 

 

Gros plan sur des fleurs plus ouvertes :

 

 

Passons maintenant aux fuchsias. Certains vivent en pleine terre et sont rustiques comme les deux suivants :















"Marjorie Black" atteint cette année près d'1 m 70. Il est rabattu après la floraison mais cela ne l'empêche pas de grandir tout autant l'année suivante !























Vue rapprochée sur ses fleurs...




























Le second fuchsia arbustif, d'aussi grand taille, a fleuri toute la saison, mais un peu moins maintenant. Je parle de Magellanica "alba" qui côtoie le virburnum dont les teintes automnales apparaissent...




Un autre magellanica, en pot celui-ci, au feuillage gris-vert, mais rose au printemps, possède le même genre de fleurs de teinte rouge. Je crois que c'est un "Versicolor"...

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Voici maintenant "Clair de Lune" et "Tom Pouce", qui ont le privilège de passer l'hiver à l'abri dans la véranda :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Encore quelques asters en plein épanouissement ces jours-ci, dont l'un de mes préférés, le Monte Cassino dont le blanc très pur exige une luminosité très atténuée  (photos prises à 19 h 30) :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 














Pour finir, camaïeu d'asters et anémones du Japon....

 

Un jardin pouvant en cacher un autre, mes occupations de jardinière ne se limitent pas  au seul petit environnement citadin que vous connaissez ... Et l'espace de nature que je vous présente aujourd'hui n'a rien à voir avec mon jardin de ville.

Ses caractéristiques sont d'ailleurs très différentes : situé désormais en milieu semi urbanisé (car la ville grignote la campagne), il est trois fois plus vaste et ressemble davantage à un sous-bois qu'à autre chose. Ce jardin  est peuplé de grands chênes et d'arbustes dont certains fleurissent au printemps. Les fleurs en sont absentes sauf celles, sauvages, qui se sont naturalisées au fil du temps.  Son entretien est limité à la taille et l'élagage, plus la tonte de l'herbe évidemment. Je m'y plais beaucoup car l'espace et la tranquillité qu'il offre sont irremplaçables...

Au printemps, l'érable dresse fièrement ses feuilles pourpre, le seringat blanc cascade et les rhododendrons mauves apportent leur teinte douce.  Ils sont soutenus par le petit cognassier du Japon et les jonquilles qui surgissent çà et  là dans le tapis de feuilles mortes...









































                                                                                                                                


















En fin d'été, surtout lorsqu'il est sec comme cette année, l'herbe a presque disparu et le vert des arbres domine...

J'ai la chance de posséder un Hosta dont les fleurs blanches s'épanouissent en août en exhalant un parfum d'oranger inimitable : le Plantaginéa grandiflora.

Alors que sa floraison se termine, je vous propose de regarder les clichés que j'ai effectués il y a quelques semaines, de cette plante qui fait partie de mes favorites. He oui, j'en ai quelques unes !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Ah ! cet hosta, impossible de résister !! Même les enfants s'y laissent prendre...

Potager ! Un bien grand mot pour désigner les quelques 4 m2 consacrés à la culture de plantes aromatiques et potagères... Toutefois, je suis ravie des petites récoltes que cet espace procure. Surtout c'est un plaisir de ramasser ce que l'on a fait pousser et de le déguster aussitôt, même si ce n'est que quelques brins de persil ou de ciboulette...

Cette année, le beau temps d'août a permis aux tomates de mûrir tranquillement et abondamment et mes 6 pieds de "Roma" ont fourni jusqu'ici presque 7 kg de fruits bien fermes et sucrés. Les récoltes ont débuté fin juillet et ce n'est pas terminé, loin de là... Les semis de laitue à couper quant à eux, ont alimenté la table pendant près de deux mois, complétés par les plants de laitue rouge Bio achetés en jardinerie. Certaines d'entre elles proposent maintenant des rayons de plants Bio à des prix très abordables. J'ai profité de l'opportunité et je ne le regrette pas.... Je ne sais si la variété de tomates est en cause mais elles n'ont absolument pas été malades. Les orties déposées dans le fond du trou de plantation y sont peut-être aussi pour quelque chose. J'ai aussi suivi les conseils de Stéphane Marie (Silence çà pousse sur Fr5) qui préconisait de couvrir le pied des tomates avec des ardoises ou des débris de poterie afin qu'ils demeurent au chaud (je les ai planté le 1er mai).

 

 

 

 

 

     


        






   
  Laitues, tomates en juin....

            






































                                                                                                      

         










Haricots verts en août : en très petite quantité mais de grande qualité . Pas de quoi faire des conserves pour l'hiver c'est certain !

Tomates en août





















Récolte d'il y a quelques jours :

 

 

J'avais parlé d'aromatiques ; en effet, on trouve dans ce petit espace de la ciboulette, du persil, du cerfeuil, du basilic, du thym et de l'origan. Tout ce qu'il faut en fait pour se faire des bonnes salades et une cuisine estivale savoureuse...

J'ai tenu à vous présenter mon minuscule potager afin d'inciter mes visiteurs qui ne disposent pas d'un vaste jardin à se lancer dans le micro-jardinage, c'est souvent avantageux et tellement agréable...

Nous apprécions tous  le soleil et la chaleur (enfin modérément pour ma part !),  mais les succulentes, elles, se régalent vraiment surtout quand il fait sec depuis plusieurs semaines !

Je viens de prendre les mensurations de mon "Aéonium arboreum Var. "Atropurpureum Schwarzkopf", ouf ! quel nom à rallonge... et je constate qu'il a multiplié par cinq sa hauteur en un an ! C'est à dire qu'il mesure maintenant 50 cm pour un diamètre de 30 cm... et il a trouvé le moyen de nous offrir une jolie pousse sur la tige. Pas mal, mais c'est vrai que si le terme d'arboreum se vérifie, je ne sais pas quelle taille il va atteindre à l'avenir !!










    


   


Les Echeverias ont pris de l'ampleur également à un point tel que j'ai dû les rassembler dans une grande coupe il y a deux mois car ils étaient décidés à sortir de leur pot respectif  !

 

Le "Graptosedum Bronze" et ses voisines ne se portent pas trop mal non plus :

        
                                                                                                                     

 

 

 

 

 

Comme de nombreux jardiniers, j'aime  particulièrement ces jolies plantes aux formes et aux couleurs tellement variées. En outre comme les succulentes ne sont pas gourmandes en eau, leur présence au jardin est fort appréciable.... Ecologie oblige.... personne ne me contredira je pense !


Si cela vous intéresse, voici l'adresse d'un précédent article sur le même sujet :

http://jardin-de-ville.over-blog.com/article-18821703.html

Cette plante d'intérieur qui atteint maintenant l'âge respectable de 25 ans et des poussières, a été réduite à la taille d'un arbre en pot (bonsaï) il y a environ 20 ans et vit la plupart du temps à l'intérieur.

Régulièrement taillée pour éviter une croissance importante des branches, elle accepte de sortir l'été et en profite pour nous gratifier de quelques fleurs d'un rouge éclatant. Fleurs qui sont relativement disproportionnées par rapport à la taille de l'arbuste car il faut savoir qu'en matière de bonsaï , les fleurs et les fruits ne peuvent pas être réduits.

Voici donc notre specimen dont la fleur s'est ouverte cette nuit pour vivre sa courte vie d'environ 24 heures.... Mais un autre bouton attend son tour !