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    EQUISETUM HYEMALE ou prêle d'hiver est une plante dont le graphisme a un aspect  très contemporain. Ses longues tiges vertes ponctuées de sortes de "noeuds" évoquent un peu les cannes de bambou. De ce fait l'idée de la faire figurer dans notre "coin" japonais est venue tout naturellement et nous l'avons installée près du bassin. Effet très réussi !... Pas pour longtemps hélas, car au bout de quelques mois, des pousses surgissaient partout à bonne distance du pied initial, colonisant rapidement tout le secteur.

     

    Quelle déconvenue et que faire, sinon les arracher et en faire cadeau... Inutile de dire qu'un traitement  radical a été vite employé et notre si belle "envahisseuse" s'est retrouvée emprisonnée dans une coupe qui ma foi, ne lui va pas si mal... Malgré tout, il a fallu du temps pour éradiquer le problème alors conclusion : quand on ne connait pas vraiment une plante, des précautions sont à prendre avant de l'inviter chez soi !

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     


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  • Le Ginkgo biloba est considéré comme ayant survécu aux nombreux bouleversements écologiques qu'a subi notre planète car son origine remonterait à 270 millions d'années. Il  nous vient d'Asie mais s'est très bien adapté dans nos contrées et il est extrêmement résistant aux maladies et à la pollution.

    La ville de Tokyo a adopté la feuille du Ginkgo comme emblème en 1989. Pour les Japonais, elle symbolise la croissance, la prospérité, le charme et la tranquillité.

    On l'appelle souvent "Arbre aux 40 écus", en raison peut-être du prix payé par un botaniste en 1788 pour en obtenir cinq plants. Ceux-ci lui avaient coûté 200 livres ou quarante écus. Ses feuilles, jaune d'or à l'automne, peuvent aussi évoquer la couleur des écus.
    Le terme de Biloba est lié au fait que les feuilles sont composées de deux lobes.
















                      Feuilles d'automne de notre Ginkgo en pot









            ...que voici en juin dernier




















    Goëthe a écrit un joli poème sur le Ginkgo, en voici la traduction :


                        


    La feuille de cet arbre, qui, de l’Orient,
    Est confiée à mon jardin,
    Offre un sens caché
    Qui charme l’initié.

    Est-ce un être vivant,
    Qui s’est scindé en lui-même,
    Sont-ils deux qui se choisissent,
    Si bien qu’on les prend pour un seul ?

    Pour répondre à ces questions,
    Je crois avoir la vraie manière :
    Ne sens-tu pas, à mes chants,
    Que je suis à la fois un et double ?

    — 


                        Johann Wolfgang von Goethe, Le Divan oriental-occidental, Gingko biloba, (traduction de Henri Lichtenberger

     



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  • Ce doit être ce que s'est dit cette sauterelle quand aujourd'hui elle a réussi à parvenir jusqu'au premier étage de la maison, espérant trouver une fenêtre ouverte.... Juste le temps d'attraper le bridge et voilà :


     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     













































    Comme elle est posée sur la vitre, on ne voit que son ventre mais je suppose qu'elle a une bonne paire d'ailes....




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  • Devant chez nous, on ne peut pas le nier, c'est bien l'automne et ces deux beaux chênes des marais qui flamboient  sous nos fenêtres, le prouvent bien... Cette année, ils sont particulièrement colorés, car la pluie de cet été a fait son oeuvre au bon moment.




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  • Bon, c'est vrai, en matière de plantes, mes préférences vont  plutôt  à celles qui poussent en pleine terre, dans le jardin. Cependant, il en est d'autres dont je m'occupe avec autant d'attention -et d'amour aussi-, ce sont celles qui passent presque toute leur vie à la maison en raison de leur fragilité ou de leur frilosité. Je parle des plantes dites "exotiques" et je voudrais vous présenter les miennes...


    Voici le Bilbergia Nutans en fleurs au mois d'avril dernier. La grosse touffe de feuillage n'offre pas spécialement un grand intérêt, par contre j'adore les inflorescences si originales et vivement colorées :














    Les orchidées, que j'admire énormément pour leur beauté qui me semble parfaite, ne me paraissaient pas être des plantes pour moi. Enfin, je les jugeais trop fragiles et trop compliquées à entretenir. Jusqu'à ce que l'on m'offre celle -ci, ce beau Phalaenopsis, qui vient d'achever une floraison d'un semestre. Magnifique cadeau ! Et qui n'a nécessité qu'un peu d'engrais spécifique de temps à autre...




    En juillet, les deux hampes florales portaient encore plusieurs fleurons et quelques boutons mais aujourd'hui, il ne reste plus qu'une fleur : cette fois, c'est bien la fin... Peut-être cette généreuse orchidée voudra-t-elle refleurir l'année prochaine, du moins je l'espère !














    Pour finir, une fleur d'Hibiscus. Rien d'extraordinaire sans doute, sauf qu'elle s'épanouit sur une plante de 30 cm de heuteur et âgée d'au moins 25 ans... Les fleurs, elles, ne s'occupent pas de l'importance de la plante qui les portent, elles conservent une taille normale. Cet Hibiscus passe l'été dans le jardin mais préfère séjourner au chaud l'hiver.



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  • Lorsque le jardin commence à perdre un peu  de son intérêt, les hortensias sont là pour sauver la situation par leurs teintes changeantes de fin d'été :



















     




























































    Les "dessous" d'Ayesha....


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